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Age of Empires: Definitive Edition – Retour dans le passé

Age of Empires : Definitive Edition était en bêta ce week-end, l’occasion de tester en avant-première le renouveau de la licence phare Age of Empires avant sa sortie le 20 février.

Tous les modes ne sont pas disponibles pour le moment, juste le multijoueur, que ce soit en LAN ou en ligne, obligeant nécessairement à jouer avec au moins un joueur, peu importe le nombre d’IA. Clamoune et moi avons donc testé en local, nous alliant face aux ordinateurs. Comme vous pouvez le voir, nous retrouvons l’intégralité des options historiques pour configurer notre partie, y compris les civilisations :

  • un type de partie aléatoire, combat à mort ou scénario
  • une taille de carte de très petite à gigantesque
  • différents biomes, petites îles, grandes îles, côtier, continental, montagne, continent, méditerranée, collines, passages, oasis et rivières
  • une population maximale de 25 à 250 unités
  • des ressources faibles, moyennes ou abondantes
  • des objectifs pour la victoire standard, en conquête, avec limite de temps ou au score
  • une difficulté facile, standard, moyen, difficile et très difficile
  • une vitesse de jeu normale, rapide et très rapide

Pour les joueurs désirant vérifier les technologies de leurs futures civilisations, les arbres sont visualisables directement depuis l’interface de configuration.

Une fois la partie lancée, nul doute que les graphismes ont été améliorés de façon importante, autant dans les unités que les bâtiments, avec une musique remastérisée et de nouveaux sons d’ambiance.

Ayant le plus joué à Age of Empires II, il y a quelques changements notables dans la progression, perceptibles par tous ceux dont c’est le titre préféré de la licence, comme c'est le cas pour moi :

  • Au début de la partie, seulement 3 paysans, pas d’éclaireur.
  • Les fermes nécessitent de poser un marché, bâtiment d’où il est possible de procéder à des améliorations sur l’efficacité des bûcherons et des mineurs.
  • Le puits de stockage est utilisé par les villageois pour déposer la production de nourriture (pêche ou ferme), le bois, la pierre et l’or, facilitant drastiquement la récolte sans nécessiter de construire des bâtiments dédiés. Le puits est également le lieu pour développer des technologies qui améliorent l’armure et la force d’attaque des unités militaires.
  • Le grenier sert à récupérer la nourriture des fermes ou des buissons à baies. S’y trouvent des améliorations pour les murailles et les tours.
  • Pas de château, avec une progression à travers les âges de pierre, de l’outil, du bronze puis du fer.
  • Les reliques sont de petits chariots, qui peuvent être ramenés tant qu’ils restent sous le contrôle d’au moins une unité (comme les moutons), sans l’intervention d’un prêtre.
  • Nouveaux types d’animaux sauvages : crocodile, lion, éléphant...

Les graphismes sont vraiment agréables, même s’il est préférable de ne pas trop zoomer: c’est plus joli à distance. L’interface a été revue, sans pour autant dénaturer l’original si populaire. Cela ressemble toujours à un Age of Empires où l’on retrouve ses marques sans aucun mal.

Par contre, là où le jeu fait vraiment ses vingt ans, c’est par l’intelligence des unités, et notamment le pathfinding (la méthode par laquelle l’ordinateur calcule les chemins des unités). Un port trop proche du bord de la carte ou enclavé dans les terres empêche les navires de passer, une catapulte reste bloquée contre la mer en tentant d’atteindre un bateau depuis longtemps parti, des archers envoyés en même temps vers le même endroit empruntent deux chemins complètement différents... Un moment d’inattention et l’armée fait n’importe quoi, courant à la poursuite d’un pauvre paysan tandis qu’une catapulte décime ses rangs. Du coup, cela est assez laborieux parfois, même si cela rappelle également d’anciens souvenirs, car c’était déjà comme ça à l’époque !

J’adorais Age of Empires, j’aime toujours autant. Alors oui, le jeu n’est pas tout jeune et a ses défauts, cela fait vieillot et les joueurs ne connaissant pas préféreront sans doute se tourner vers un titre plus récent profitant de toutes les innovations actuelles. Mais pour les fans de la licence, cette nouvelle édition réveillera la nostalgie des parties d’antan, le tout en profitant de meilleurs graphismes. Que demander de plus ?



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