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My Time at Portia – De l’artisanat tout mignon

My Time at Portia est un joli jeu prévu pour sortir en accès anticipé début 2018, après une campagne de financement réussie (à laquelle vous pouvez d'ailleurs toujours participer directement via leur site officiel). Et j'ai eu l'opportunité de le tester en avant-première à l'occasion de la phase d'alpha actuellement en cours !

 

Premiers pas

Le lancement d'une nouvelle partie passe par la création d'un personnage. Fille ou garçon, My Time at Portia ne propose pas, pour le moment, un grand choix de visages ou de coupes de cheveux, je réussis malgré tout à créer un avatar plutôt mignon.

 

La création terminée, je vogue sur un bateau et arrive en vue d'une île verdoyante et fraichement colorée.

Mon aventure sur Portia débute au port où je suis accueillie par Presley, le maire du bourg. C'est l'opportunité de découvrir les commandes et de passer mon clavier en américain. Le personnage se déplace tout à fait classiquement avec les touches de direction ou WASD. Elle sprinte en maintenant la touche Maj appuyée et saute avec Espace.

 

Voici d'ailleurs un résumé général des raccourcis.

Presley m'amène jusqu'à la vieille maison de mon père décédé, une masure en bien mauvais état qu'il me lègue et qu'il va me falloir réparer promptement pour passer une bonne nuit.

Il est temps de partir chercher du bois pour réparer ces trous dans le plancher !

 

Récolte des ressources

Il existe des ressources partout dans ce monde, les plus basiques se trouvant tout simplement à terre, n'attendant qu'à être ramassées.

Cachés dans le village, des coffres s'offrent à la sagacité des escaladeurs. Ils contiennent des éléments rares, généralement déjà manufacturés.

Pour la roche ou les arbres, les mains nues ne suffisent pas, les outils s'imposent : pioche et hache. Ils seront à améliorer avec le temps pour récolter des ressources plus avancées.

Pour s'attaquer à un rocher ou un arbre, rien de plus simple, une fois proche, j'équipe mon outil en le sélectionnant dans la barre des raccourcis puis clic droit pour l'utiliser. Les ressources tombent tout autour de moi puis vont se ranger  gentimentdans mon inventaire. Celui ci est limité, il existe fort heureusement des boites en bois très faciles à créer pour stocker ce qu'il faut, même si cela nécessite parfois de faire des allers-retours supplémentaires pour décharger.

 

Les points de ressources, comme les arbres ou les rochers, réapparaissent après plusieurs jours en jeu. Il faut donc faire attention à ne pas totalement déforester une zone ou le bois pourrait vite manquer. Récolter des ressources coûte de la Stamina, qui se récupère soit en mangeant/buvant, soit en dormant.

 

Exploration des ruines

Ces zones à part nécessitent de payer une taxe pour y accéder (80 pour la première fois). Une fois sur place, le scanner prêté par les protecteurs du lieu permet de détecter les éléments utiles perdus dans la roche qui apparaissent sous la forme de grosses taches lumineuses. En avant pour le minage avec, à la clé, des artefacts indispensables pour l'artisanat (carburant ou pièce détachée). Belle occasion  aussi de récolter tout un tas de matériaux basiques comme de l'étain, du cuivre, du sable, du marbre, de la pierre!

La première ruine est sûre, il faudra par contre se préparer à se défendre pour accéder aux autres qui, elles, sont habitées par de méchantes créatures !

 

Artisanat

Avec ces ressources, il devient possible de créer des tas d'objets. Les premiers à faire sont tout simplement les outils, hache et pioche, via la quête de tutoriel qui guide les premiers pas de l'artisan débutant que je suis, le début d'une longue chaîne entraînant vers des créations toujours plus complexes basées sur des versions améliorées des établis.

 

Les schémas les plus compliqués sont inscrits dans le carnet de note de "Pa", mon père, qui explique notamment comment créer toutes les machines nécessaires à la confection des pièces détachées.

Pour créer ces pièces complexes, on travaillera à la table d'assemblage, les formes étant à compléter avec l'apport de pièces détachées. Comme il n'est possible de créer qu'un seul objet à la fois, il faut être vigilant et bien regarder, en amont, les composants requis : inutile de se lancer dans la création d'une machine si elle nécessite des composants provenant d'une autre que l'on ne possède pas encore.

Une fois l'objet terminé, il ne reste plus qu'à le placer quelque part pour l'utiliser. Chaque machine a besoin de carburant pour fonctionner, ici du bois, bien plus simple à obtenir que les artefacts des autres machines. Une fois le carburant placé, il suffit de choisir la recette pour que la production se lance. Il faudra ensuite attendre un certain temps pour obtenir le résultat.

Rien n'empêche de créer plusieurs de ces machines pour intensifier le rythme de production !

L'un des objectifs ultimes du moment parait être ce magnifique mini-bus !

Mais surtout,  il faut également édifier un pont pour explorer plus loin la carte du Monde, devenir suffisamment résistant pour visiter des ruines plus dangereuses, améliorer maison, établi et table d'assemblage... Le tout nécessitant toujours plus d'argent, de ressources et de temps de confection !

 

La vie au village

Mon personnage évolue comme artisan au sein d'une communauté, prenant des ordres de travail à la Guilde du Commerce et accomplissant des missions pour aider ses habitants. Après les premières quêtes, j'obtiens ainsi mon autorisation d'exercer et un superbe certificat.

Tout a été fait pour rendre le village aussi vivant et réel que possible avec cycle jour/nuit, météo et obligation de dormir chaque nuit.

 

Impossible d'entrer dans un commerce la nuit, la boutique est fermée car son propriétaire dort, bien sûr. Chaque habitant vit sa vie et vaque à ses occupations. Ainsi, j'ai vu, plusieurs jours de suite, un peintre revenir à son chevalet posé à proximité de ma maison, puis il a disparu, sans doute installé ailleurs. Les enfants entrent et sortent de l'école à intervalles réguliers. Cet autre PNJ pour qui j'ai créé une épée aime s'entraîner dehors. Les intérieurs sont charmants, de beaux ensembles d'objets qui font regretter de ne pouvoir se payer tous ses meubles pour sa maison, mais si les modèles existent, peut-être y'a t-il espoir de voir un jour l'artisanat poussé aussi loin ?

Petite note pour cette horloge sur la droite qui est synchronisée avec l'heure du jeu !

 

Du coup, j'en suis venue à me prendre d'amitié pour les villageois de Portia et à m'inquiéter lorsqu'ils n'agissent pas comme d'habitude. Il n'y a pas forcément de quête à la clé mais cela est en effet intriguant quand un habitué du café est absent un matin. Que lui arrive-t-il ? Chaque habitant possède une jauge d'amitié, à faire évoluer en discutant avec lui ou en lui offrant des cadeaux cohérents avec ses goûts. De temps en temps, certains me font également des cadeaux.

Des réunions ponctuelles sont annoncées par courrier et organisées dans le village, il est important de garder un œil sur la montre pour ne pas rater l'événement qui généralement déclenche une quête. Il y a même une cabine téléphonique pour discuter avec les développeurs du jeu. Enfin, plus ou moins !

 

Evolution du personnage

Au-delà des outils et des machines, le personnage évolue également en grimpant des niveaux.

Il gagne en statistiques et obtient l'accès à des passifs très utiles suivant trois branches, combat, récolte et social.

 

Combat

Une dernière note sur le combat avant de conclure. Pour se défendre dans certains ruines abandonnées, il est indispensable de savoir se battre, même si cet aspect du jeu me parait assez secondaire pour le moment. Pour vous dire, j'ai joué 6 heures et j'ai seulement une sorte d'escargot/crabe pour tester. Pour éviter de tuer les mignons animaux et s'entraîner, les gardes du village sont eux toujours d'accord pour un petit duel !

 

Conclusion

L'accès anticipé n'est pas prévu avant encore au moins 1 mois et demi (ils annoncent janvier sur Steam) et pourtant la version présentée ici me paraît déjà plus que prête. Durant ma partie, je n'ai rencontré qu'un seul plantage, je n'ai eu aucun autre dysfonctionnement, perte de FPS ou bug. Les graphismes quant à eux sont vraiment adorables et l'ambiance est charmante. La courbe d'apprentissage est bien pensée et,  quoique nous soyons dans un pur sandbox, des quêtes discrètes et des informations ponctuelles aiguillent sans en donner l'impression, évitant de se trouver perdu dans l'inconnu.

D'après ce que j'ai pu voir dans les info-bulles d'objets qui me sont encore inaccessibles, il me reste encore de nombreuses choses à découvrir : la cuisine, l'agriculture, la pêche, le mariage... Sans compter cette carte qui devrait s'agrandir dès que le pont sera terminé. Pour ma part, j'espère d'une part qu'ils vont continuer à enrichir le système d'artisanat pour permettre de créer des intérieurs aussi beaux que ceux des PNJ et d'autre part qu'ils pourront offrir un support multijoueur pour partager Portia avec quelques amis. Je vais en tout cas continuer à suivre avec attention leurs mises à jour:  mes aventures dans le ravissant monde de Portia ne sont pas terminées.

En guise de conclusion, une petite vidéo de gameplay :

 

Jouer

Vous désirez jouer immédiatement ? Une démo gratuite est disponible sur leur site pour une durée de jeu estimée à 6-8 heures. Si vous êtes convaincus, il vous en coûtera 25$ pour investir sur le second palier de leur campagne de financement et obtenir un accès bêta. Ou alors vous pouvez attendre la sortie, le jeu sera disponible en 2018 sur Steam, avec une sortie prévue sur console par la suite



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