Lightfield – Un jeu de course endiablé en 3D
Avant sa sortie d'aujourd'hui, 26 septembre, j'ai eu l'opportunité d'accéder aux circuits de néons de Lightfield sur PlayStation 4.
Un tutoriel est proposé lors du premier lancement, afin de comprendre les commandes et, surtout la façon d'exploiter au maximum la vitesse des vaisseaux. Il n'y a que peu de touches à se rappeler et il existe même plusieurs raccourcis pour la même action. Ainsi, les gâchettes permettent d'accélérer, peu importe laquelle, tandis que R1, L1, et tous les boutons sont eux là pour faire adhérer le vaisseau aux parois. Tout est bon pour prendre de la vitesse, murs et plafonds.
Lors du tutoriel, il faut remplir une jauge en restant en contact avec une paroi suffisamment longtemps, puis une course de test se lance.
En terminant le circuit, même dernière, le tutoriel se valide et je peux accéder aux autres modes de difficulté.
Il y a ainsi deux modes de jeu, course et contre la montre, chacun en plusieurs difficultés : débutant, avancée, pro et hyper.
Initialement, une seule piste est accessible, Sunbeam Station et, en jouant, avec l'expérience accumulée, d'autres pistes s’achètent, de plus en plus difficiles. J'ai ainsi pu débloquer Verticoon Service.
Cinq autres cartes sont accessibles, portant donc le total à sept cartes.
Un mode de coopération locale permet de jouer à quatre joueurs en écran partagé, et un mode en ligne est également présent pour les amis n'étant pas sur le même canapé.
Les circuits sont particulièrement compliqués et il ne faut pas espérer rivaliser avec les autres concurrents lors de la première course. Comme c'est en 3D, il n'y a aucune mini-carte indiquant par où passer. De toute façon, ce ne serait pas très utile tant il faut monter, tourner, descendre, prendre des tunnels... A terre se trouvent fort heureusement des signaux lumineux complémentaires indiquant par où se rendre. Et les points de passages sont de grands portails lumineux généralement assez visibles.
Malgré tout, un tournant raté, une mauvaise direction prise, et on se retrouve rapidement dans la mauvaise direction, complètement perdu à errer entre les immeubles. Contrairement aux autres jeux où l'on se retrouve dans le gravier, ici on erre dans l'espace, perdant de précieuses secondes pour retrouver le cap et, surtout, une surface où s'accrocher pour pouvoir foncer.
L'ambiance musicale est à la hauteur du rythme endiablé des courses et personnalisable depuis une interface dédiée. D'ailleurs, un raccourci de la manette permet de zapper un titre non apprécié. Ne dit-on pas que c'est le conducteur qui choisit la musique ? Pourquoi en serait-il différent dans l'espace ?
Enfin, les pilotes aguerris voudront certainement tenter des trophées.
En guise de conclusion, une vidéo d'une de mes courses :
LightField est un jeu de course dynamique et endiablé, bien plus difficile à maîtriser qu'il n'y parait. Voleter tranquillement dans le circuit est simple, mais réellement tirer toute la puissance des vaisseaux demande de maîtriser les surfaces, en minimisant les moments de vol, mais également de jouer avec la gravité pour gagner de précieuses secondes. L'ordinateur le sait parfaitement et la difficulté de l'IA est un peu abusée. Le jeu par contre prend tout son intérêt face à d'autres joueurs humains qui sont tout aussi perturbés par les verticales et les horizontales, offrant alors une course honnête.
Vous pourrez trouver LightField sur consoles :