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Shadowverse – Quelques parties de cartes sur la nouvelle version FR

Shadowverse est un jeu de cartes sorti il y a maintenant un moment au Japon. Mais ce n’est que récemment qu’il s’est doté d’une traduction française, l’occasion d’aller y faire un tour pour découvrir les possibilités du jeu !

Tutoriel

Tout débute par un tutoriel expliquant les bases du jeu, l’ensemble est scénarisé, avec des dialogues emmenant à la découverte des personnages du jeu appelés meneurs. Il n’y a pas de doute autant dans le ton que les graphismes, ce jeu est japonais, pour le meilleur comme pour le pire. Si vous n’aimez pas trop ça, ou que vous n’avez tout simplement pas envie de lire, vous pouvez à tout moment cliquer sur le bouton en haut à droite qui zappe la cinématique.

Une fois l’histoire terminée, le plateau de jeu se lance. Du très classique avec son personnage en bas, celui de l’ennemi en haut et, au milieu, une zone où les cartes se déposent.

Chaque carte de combattants possède un coût en action (ou PP, en haut à gauche), une valeur d’attaque (en bas à gauche) et une valeur de vie (en bas à droite). Une fois le combattant déposé, il faut attendre le tour suivant pour l’utiliser même si certaines cartes ont des pouvoirs qui se déclenchent immédiatement (comme infliger x points de dégâts à x cibles).

Chaque tour, un point d’action est ajouté et ainsi de suite au fur et à mesure des tours. Ainsi, premier tour, je dois faire avec un seul point d’action, puis deux, puis trois... Les points non utilisés sont récupéré tour après tour, pour un maximum de 10 points. Ils sont indiqués sur la droite de l’écran, autour du gros bouton rond pour terminer son tour. J’ai par exemple ici utilisé mes 7 points d’action disponibles, il m’en reste 0 sur les 7, je peux finir mon tour.

Vous aurez peut-être remarqué un autre nombre de points au milieu de l’écran, des pastilles jaunes autour de l’orbe jaune. Ce sont les points d’évolution qui sont gagnés après un certain nombre de tours. Une fois une carte évoluée, elle gagne en vie, en attaque, voire en capacités. Cela offre également l’opportunité de la jouer immédiatement si elle vient d’être posée pour attaquer un combattant (impossibilité d’attaquer le meneur). Chaque carte n’a qu’un seul niveau d’évolution, et ces points d’évolution sont limités, il faut donc utiliser cette puissante mécanique de façon intelligente pour la victoire.

Il existe enfin un autre type de cartes que les combattants : les amulettes. Inattaquables, elles offrent des bonus aux combattants tout en utilisant un des emplacements sur le tapis de jeu. Cela vaut néanmoins le coup la majorité du temps !

Voilà pour les mécanismes évoqués lors de ce tutoriel plutôt bien conçu qui offre de bonnes bases pour débuter sur Shadowverse.

 

Fonctionnalités

Le jeu intègre toutes les fonctionnalités habituelles des jeux de cartes actuels :

  • jeu solo : histoire ou entraînement contre l’IA
  • batailles (en ligne) : libre, classée ou salon (pour affronter un joueur de son choix)
  • arène

Il y a bien entendu la possibilité de créer ses cartes et ses decks (40 cartes) pour adapter sa main aux faiblesses de l’ennemi. La création de cartes se base sur l’utilisation de fioles d’encre à récupérer en jouant ou en désassemblant des cartes existantes.

 

Et des récompenses pour se connecter régulièrement.

 

Meneurs

Les meneurs sont les personnages incarnés et chacun a une façon de se battre différente. J’ai pour ma part surtout joué avec Arisa, qui a un deck basé sur la forêt (Sylvestres) avec des tas de petites fées 1/1 coûtant 1 PP qui attaquent l’ennemi et qui améliorent d’autres combattants nécessitant d’avoir posé auparavant deux autres cartes.

 

Mais il y a en tout sept meneurs, chacun avec son élément spécifique : Erika (Royaux), Isabelle (Ésotériques), Rowen (Draconiques), Luna (Nécromanciers), Urias (Vampiriques) et Éris (Ecclésiastiques).

 

Boutique

La boutique comprend trois types de produits : accessoires (dos de carte, apparence de meneur et objets), cartes et cristaux.

Rien qui ne puisse être récupéré en jeu avec beaucoup (beaucoup) d’heures de jeu.

 

Conclusion

Je joue régulièrement à ce style de jeu que j’apprécie tout particulièrement, ayant notamment testé HearthStone, Elder Scrolls : Legends ou encore plus récemment Faeria. Shadowverse est fidèle au genre avec plus de 800 cartes différentes depuis la sortie de la dernière extension Wonderland Dreams, offrant une multiplicité de possibilités et de stratégies grâce à ses sept meneurs. Disponible sur iOS et Android en complément de la version Steam testée ici, le jeu cumule 9 millions de téléchargements et possède une communauté importante. Néanmoins, je n’ai pas été particulièrement emballée, il manque un petit quelque chose pour rendre Shadowverse vraiment unique et différent des autres. Le nombre de cartes m’apparaît également comme un potentiel point négatif, car tout nouveau joueur débarquant dans le jeu aujourd’hui va se retrouver face à une trop grande quantité de possibilités à prendre en compte et à devoir compiler pour créer le deck parfait. Et je ne parle même pas de l’aspect compétitif où réussir à se positionner aussi longtemps après le jeu me semble être un défi quasi impossible à relever.

Quoi qu'il en soit, je vous invite à tester et à vous faire votre propre idée :



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