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AereA – Une aventure en musique

Un nouveau jeu de rôle en coopération est disponible depuis le 29 mai sur Steam, mais également Xbox One et PlayStation 4 : AereA. Utilisant un monde inédit basé sur la musique, AereA nous emmène récupérer les huit instruments primordiaux perdus.

La partie débute par le choix du personnage :

  • Jacques (chevalier au violoncelle) : une classe de corps à corps parfaite pour tanker et protéger les autres membres du groupe.
  • Wolff (archer à la harpe) : une classe d'attaque à distance infligeant de forts dégâts. Il a de bonnes compétences aussi bien  défensives qu'offensives.
  • Jules (mage au luth) : la classe infligeant le plus de dégâts, mais ayant en contrepartie une grande vulnérabilité aux attaques.
  • Claude (tireur aux trompettes) : c'est le plus rapide des quatre, possédant une cadence de tir très élevée et des capacités d'évasion permettant de faire courir les cibles et de se tenir à distance grâce aux acrobaties.

Vous aurez certainement remarqué le nom des classes originaux, tous utilisant des instruments de musique comme armes. Ainsi, le tank brandit son violoncelle en guise de bouclier et son archer comme épée. Le tireur aux trompettes manie ses deux cuivres comme un pistolero musical. Voilà des images conceptuelles qui vous montrent les classes sous un meilleur angle à défaut de pouvoir vous faire écouter la très belle musique qui immerge à merveille dans ce monde tout en croches.

Si vous avez des amis sous la main, chacun peut prendre l'un des personnages et ainsi composer un groupe de 4 parfaitement équilibré. Il faudra sinon choisir un seul de ces personnages et compenser avec ses faiblesses. Ce choix n'est pas définitif : il est possible de changer de classe à chaque fois que l'on relance sa partie (et peut-être directement en jeu même si je n'ai pas trouvé l'option) sans perdre sa progression au niveau des quêtes et de l'histoire.

Par contre, chacun des personnages progresse indépendamment, que ce soit en ce qui concerne l'expérience personnelle ou de l'arme. Le niveau impacte la quantité de points de vie et de résonance (l'équivalent des points de mana) et octroie des points d'instruments qui se dépensent pour améliorer les attributs. En complément, tous les cinq niveaux, une compétence se débloque, pouvant être améliorée grâce à la monnaie du jeu, les clefines (des clés de sol).

Les quêtes se prennent dans l'école de musique où les personnages sont des élèves. S'y trouvent toutes les commodités pour partir à l'aventure en toute sérénité, améliorer ses compétences, acheter de l'équipement ou encore augmenter son arme... euh, instrument. Il y a également plusieurs étages remplis de mystères...et de dortoirs, dans une ambiance n'étant pas sans rappeler Poudlard !

 

Des phonographes dispatchés dans l'école lancent des tutoriaux (désactivables pour ceux qui n'ont pas envie de lire ou veulent se débrouiller). Ainsi j'apprends comment survivre dans cette nouvelle symphonie. Les commandes sont simples et rapides à prendre en main : les personnages avancent au clavier ou à la manette dans les quatre directions sans possibilité de sauter. Et ils démarrent de base avec deux compétences activables et 4 emplacements pour stocker des bonus activables (régénération de résonance ou de vie, bouclier...).

Les PNJs donnent donc des tâches à accomplir, liées à la quête principale (qui consiste à retrouver des instruments primordiaux) ou secondaires (aller chercher un objet, tuer des bestioles). Nous sommes globalement dans des quêtes très classiques des jeux de rôle sans grande originalité. Par contre, la bonne chose, c'est que les monstres s'adaptent au niveau des personnages, rendant ainsi toute quête intéressante, peu importe le niveau auquel on l'accomplit. Cela permet aussi de débuter avec un nouveau personnage sans obligation de retourner dans les zones de départ.

Il y a pas mal de bêtes sur le chemin dont il n'est pas possible de s'éloigner (le décor n'est là que pour faire joli et ne peut être exploré) dans de petits donjons à la progression par étape nécessitant de débloquer des portes pour avancer grâce à des blocs à déplacer, des diapasons à activer ou encore des téléporteurs à trouver. Les références musicales sont omniprésentes et intelligemment placées dans le monde.

Toutes ces zones sont "instanciées", se réinitialisant à chaque accès depuis la carte d'un des PNJs de l'école, le réseau de transport du dirigeable qui dessert le pays.

Après la zone choisie, nous nous trouvons téléportés sur le transporteur. C'est en soit inutile dans la mesure où il n'y a rien à y faire si ce n'est re-cliquer sur le téléporteur... Mais bon, cela amuse les plus jeunes et le navire est bien conçu (il ne manque plus qu'une soute !).

Les zones sont variées, les monstres dangereux et les boss encore plus. Cela est assez technique seul, cela devient trivial à plusieurs, surtout dès lors qu'un tank sait faire son boulot et attirer l'attention des monstres pour éviter les dégâts. Il n'y a par contre aucun moyen de se soigner, ce qui oblige de consommer un bon nombre de potions. En groupe, ce n'est pas bien grave de mourir tant qu'il reste quelqu'un du groupe en vie pour ressusciter les autres.

Cette aventure musicale est particulièrement bien conçue et ces héros musiciens sont vraiment excellents, faisant d'AereA un divertissement parfait pour tous les types de joueurs, y compris les plus jeunes. J'ai joué avec mon fils de 6 ans et demi et il adore le "jeu des instruments". Les personnages se battent sans violence et même les monstres ont de bonnes têtes. Il n'y a pas de sang, rien que des notes, des clés de sol et une jolie histoire.

 Le jeu est disponible sur :

  • Consoles : PlayStation 4 ou Xbox One à 39,99€. Une version deluxe est également disponible sur PlayStation 4 à 59,99€
  • Steam (Linux, Mac et PC) à 29,99€. La version Deluxe est à 37,81€.


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