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Kenshi – Le RPG aux multiples facettes

Kenshi... Jamais un jeu ne m'aura autant divisé lors de l'écriture d'un aperçu... Pour bien comprendre mon raisonnement, il est important de savoir que le jeu est en évolution constante depuis 2013 et reste encore en accès anticipé à l'heure où j'écris ces lignes. Ainsi, loin donc d'être classique, Kenshi se veut complexe, ouvert à de multiples possibilités.

 

Graphismes & ambiance

Allons droit au but, le jeu ne possède rien de visuellement extravagant. Il y a fort à parier que beaucoup de joueurs vont même le trouver assez dépassé visuellement. Cependant, une fois passé outre, nous avons un jeu aux décors intéressants et possédant une certaine touche personnelle.

La création de personnage en elle même propose de personnaliser le personnage de manière simple et rapide. Vous pouvez le modeler selon vos envies... bien que la palette de visages et de coupes ne soit pas très fournie.  D'ailleurs, il est possible de faire prendre des postures incongrues et ridicules à votre personnage.

 

Histoire

Pour faire simple, vous avez un pitch de départ selon le type de personnage que vous choisissez mais c'est tout. Il n'y a pas d'histoires ou de lignes directrices, vous êtes lâché dans la cambrousse et... débrouillez vous !

Un tutoriel vous apprendra juste les différentes choses à faire et utiles pour l'aventure, mais c'est tout.

 

Gameplay

Comme je le dis souvent, c'est le cœur du jeu. Et ici, cela n'a jamais été aussi vrai tant le gameplay est varié et adapté à une large palette de joueurs. En fonction de votre choix de départ, vous serez un soldat, un vagabond, un brigand, un traîne-misère, un marchand ou un capitaine à la tête d'une escouade.

Chaque "classe" possède une difficulté de départ différente l'une de l'autre. Via votre équipement de départ, votre lieu ou bien votre argent, cela pourra se révéler plus ou moins compliqué.

Vous utilisez des actions/postures par défaut qui déterminent votre attitude ou votre action sur le moment. Quelques exemples : passive, agressive, furtive ou défensive. Mais il en existe d'autres. Sachant que, souvent, l'une ou l'autre sera vitale pour une action.

 

Prendre soin de soi

Vous devrez gérer votre état général, vos soins et votre niveau de faim (excepté pour les squelettes). Pour se nourrir, il est recommandé de créer une ferme de légumes ou bien d'acheter directement des produits auprès des différents marchands qui peuplent ce monde. Car, lors de vos combats, le personnage (ou ses compagnons) subit des dégâts qui devront être soignés. Une blessure non guérie handicapera le personnage, voire lui sera fatale.

 

Combat

Le combat est assez simple. Vous sélectionnez les actions pour vous et vos compagnons et, si l'un d'entre vous tombe au sol, il meurt si les soins ne viennent pas rapidement. Le personnage principal ne peut pas mourir (à ma connaissance, cette possibilité ne doit cependant pas être totalement exclue) mais peut se retrouver KO pendant une période assez longue.

Pendant les affrontements, un mode pause est disponible afin de changer ou d'ajuster sa stratégie. Une méthode qui fonctionne bien consiste à économiser ses troupes en laissant un soigneur  à l'arrière pour intervenir en cas de pépin. Car oui, les combats ne sont clairement pas simples sur ce jeu. Au début, en tant que vagabond, mes pieds m'ont largement plus servi à courir pour éviter de me faire étriper par les différents dangers de ce monde qu'à courir au combat.

A noter que se faire tabasser en ville pour un vol ou quoi que ce soit d’illégal entraîne une expulsion immédiate du bâtiment, voire pire ! Car oui, vous pouvez voler, tuer, et bien d'autres choses encore... Mais il faudra en accepter les potentielles conséquences.

 

Création et recrutement

Un mode de création est disponible afin de créer des bâtiments forts utiles. Entre les feux de camps, les abris, les torches, les champs de légumes, les raffineries, vous avez tous les éléments nécessaires pour vous construire votre propre ville personnelle. Il est possible, bien que je n'ai pas encore trouvé comment, d'avoir des marchands et différents PNJs dans votre propre ville.

Contre une certaine somme, différentes personnes rejoignent votre équipe, jusqu'à un maximum de 22. Ces recrues vous seront utiles dans les combats, mais également pour récolter vos denrées alimentaires, et évoluer le plus sereinement possible. Chaque recrue est potentiellement capable de mourir suite à un combat un peu trop difficile.

 

Autour du jeu

Le jeu possède un doublage en français... mais seulement pour quelques phrases et ne prend pas en compte les accents. En me renseignant, j'ai d'ailleurs appris que le créateur a commencé le jeu en solo, et s'est entouré de personnes afin de continuer son projet. Un pari gagnant car, il y a fort à parier qu'une fois fini, Kenshi proposera un divertissement particulièrement intéressant à découvrir. A noter que via le Workshop, les créateurs de contenu sont invités à créer/ajouter leurs mods.

 

Résumé

Ce jeu pourrait devenir réellement bon, à condition de ne pas s'arrêter aux graphismes apparaissant comme datés en comparaison avec les derniers standards. Il y a également encore de nombreux bugs qui parsèment le jeu. Ces deux points sont cependant excusables étant donné le statut d'accès anticipé actuel du titre. .

Le gameplay général est assez riche et s'appuie sur de nombreuses facettes explorables. Seulement, si l'on ne se sentait pas tout le temps perdu et sans savoir quoi faire... le jeu serait tellement plus intéressant. Un mode histoire serait également fort apprécié mais, qui sait, il en viendra peut-être un plus tard ?

Pour conclure, je dirais que ce bac à sable est à surveiller de très près et, encore mieux, à essayer pour tous ceux qui aiment ce genre et n'ont pas peur de l'inconnu !



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