Gold Rush 2! – Une nouvelle ruée vers l’or
Créé comme un hommage au jeu d'aventure de 1988 créé par Sierra, Gold Rush 2! nous embarque dans le Far West.
Jerrod Wilson a quitté son domicile de Brooklyn lors de la légendaire ruée vers l'or de 1849 pour retrouver son frère Jake, parti 11 ans plus tôt. Après un long voyage, Jake et Jerrod ont trouvé la plus riche veine d'or de Californie et, après 20 ans de travail acharné, ils ont réussi et amassé un butin substantiel qu'ils ont envoyé à leur ami banquier, M. Quail, resté à New York. Mais les choses ne se passent pas bien dans la grande ville, William Tweed, le chef d'une bande de voleurs et d'extorsionnaires, le même homme qui avait contraint Jake à quitter Brooklyn, est devenu très puissant. Il a maintenant une charge officielle au gouvernement, ayant placé des membres de son gang à tous les postes-clés et profitant de l'appui d'une police corrompue.
Inquiets par ces nouvelles, Jake et Jerrod décident de vendre leur mine et de rentrer à New York en utilisant le chemin de fer transcontinental nouvellement construit. Les frères ont des preuves qui devraient envoyer Tweed en prison pour le reste de sa vie, mais Tweed est au courant qu'ils arrivent et prévoit de les empêcher de revenir à Brooklyn.
L'interface, comme vous pouvez le voir ci-dessus, est simpliste, similaire à ce proposait le jeu initial. Cela donne une impression dépassée 30 ans plus tard, je n'accroche pas particulièrement à la sur-nostalgie, mais c'est un parti pris. Le jeu se lance ensuite, sans vraiment d'informations sur ce qu'il faut faire et où il faut aller. Dans un simili monde ouvert, le personnage évolue de tableaux en tableaux à travers la propriété. Des petits pas en bord d'écran indiquent la possibilité de se déplacer. Pour s'y retrouver, en haut à gauche, des coordonnées indiquent l'emplacement, une aide pour retrouver les principaux endroits intéressants.
En cliquant sur les éléments interactifs du décor, identifiés grâce au curseur dont la bordure passe au jaune, le personnage discute ou prend l'objet. Ainsi, au fond d'une mine, je trouve de la TNT et une étrange porte qui parlera aux joueurs de la première heure. L'inventaire s'affiche lorsque j'approche la souris du haut de l'écran (visible sur la capture d'écran de gauche).
À un autre endroit, je discute avec le forgeron qui me donne quelques bonnes astuces pour gagner de l'argent une fois à New York. Je m'entretiens également avec une gérante d'un hôtel qui refuse de me louer une chambre car je n'ai pas réservé. Ce n'est pas comme si son établissement affichait complet... Enfin, je n'insiste pas ! Vous remarquerez également au passage les options de dialogue affichées très simplement en bas à gauche, pouvant être sélectionnées à la souris suivant la réponse voulue.
Les graphismes, autant que l'interface, sont "old-school", la musique est elle correcte sans être inoubliable. Le plus gros souci en fait vient de l'absence totale de pistes sur ce qu'il faut faire. Le jeu n'offre en effet aucune indication sur les objectifs spécifiques, j'ai donc erré, de tableaux en tableaux. Le communiqué de presse indique qu'il y a 80 images pré-générées et scènes animées en haute-définition. Je veux bien les croire, mais l'absence de quêtes (ou alors j'ai été incapable de les trouver) rend l'exploration rébarbative. Ce genre de jeu ne prend tout son sens que par son histoire... histoire du coup difficilement explorable. Il ne reste plus qu'à espérer que les développeurs rajoutent ces guides, même si l'absence d'actualités depuis le lancement le mois dernier (28 avril) n'est pas bien encourageant sur le futur de ce jeu qu'en l'état je ne peux que difficilement conseiller...