Shiness : The Lightning Kingdom – Aperçu d’un univers mystérieux

Shiness : The Lightning Kingdom est un jeu d’aventure/action-RPG développé par le studio français Enigami, édité par Focus Home Interactive et est sorti le 18 avril 2017

Histoire

Le jeu nous plonge dans un univers étrange et mystérieux. Une planète du nom de Mahera, régi par le Shi, qui est à l’origine de tout (feu, air, eau et terre). La planète existait grâce à ce fragile équilibre élémentaire, mais finit par éclater et se fragmenter en plusieurs îles célestes, lorsque l’équilibre fut perturbé et rompu par ce qui se fera appeler plus tard, le Shi obscur.

Ces îles célestes se firent appeler « Meteora ». Chacune de ces Meteora abrite des vies, espèces et climats différents. Parmi ces espèces, on compte notamment les Humains, les Shelks et les Wakis.

Une légende raconte qu’il existe une Meteora que personne n’a jamais foulée et qui s’appelle « Les Terres de Vie », cette légendaire Meteora est sensée être un lieu où Humains, Shelks et Wakis pourraient à nouveau être réunis et vivre en harmonie. Cette même légende parle des Shiness, les Esprits de la Nature, qui sont les seuls à savoir comment se rendre sur Les Terres de Vie.

C’est donc ainsi que commence l’aventure, après que soit racontée la légende. On débute l’aventure aux commandes de Chado, un Wakis, qui a la capacité d’entendre, de voir et communiquer avec les Shiness. Chado s’est écrasé avec son bateau volant dans un lieu inconnu et son ami de toujours qui l’accompagne, Poky, a sauté juste avant de s’écraser et les deux comparses sont séparés et tentent de se retrouver.

Les deux compagnons vont donc se rechercher mutuellement et vont finir par se faire embringuer dans des conflits entre différentes factions.

Si vous avez lu le manga du même nom, sorti il y a quelques années, le scénario du jeu ne vous réservera que peu de surprise, étant donné que c’est le même. Le manga permet toutefois d’avoir quelques informations supplémentaires.

Monde

C’est donc ainsi que commence le jeu. Le monde se compose de zones que l’on peut explorer assez librement. Sans être immenses, les zones sont assez grandes et proposent quelques petits passages cachés, secrets, etc.

Durant l’exploration, il faudra régulièrement faire appel aux pouvoirs spéciaux de chaque membre de l’équipe.

Chado pourra, par exemple, invoquer un rocher et s’en servir aussi bien pour le poser sur un interrupteur pour ouvrir une porte que pour le lancer contre un mur abimé, le faisant ainsi s’écrouler.

Poky pourra, quant à lui, utiliser un objet afin d’y accrocher un flux et lui permettre de le relier à un cristal, un interrupteur, etc.

Un autre personnage pourra, lui, utiliser son pouvoir de télékinésie pour déplacer des objets, bouger une immense porte, etc.

Plusieurs « donjons » peuplent le monde, certains liés à l’histoire principale, d’autres secondaires. Chacun d’eux regorge de petites énigmes et puzzles, utilisant la plupart du temps les pouvoirs d’un ou plusieurs personnages, comme cité ci-dessus.

Le monde (et l’univers du jeu) est riche et varié. Que ça soit les décors, la faune, la flore, les personnages, etc.

Gameplay et combats

Le gameplay semble facile aux premiers abords, mais demande un certain temps pour en maîtriser toutes les subtilités, notamment durant les phases de combats.

Les personnages se battent principalement au corps à corps, coup de poing, coup de pied, parade, contre et esquive. Au fur et à mesure de leur progression, les personnages apprendront chacun des techniques différentes, leur permettant ainsi d’effectuer des combos et enchaînements avec un effet à la fin, si ce dernier est réalisé convenablement.

Chado pourra, par exemple, faire un combo et finir par un violent coup qui absorbe de la vie à l’ennemi, ce qui permet au joueur de soigner le personnage. Il pourra également donner un violent coup qui éjecte au loin l’ennemi, permettant ainsi de se sortir d’une mauvaise situation si l’ennemi vous a bloqué.

En dehors des techniques, les personnages pourront apprendre des sorts. Ces derniers utilisent du Shi et il en existe plusieurs sortes, tels que des sorts d’attaques du style boules de feu, d’eau, etc., mais aussi des sorts permettant d’améliorer temporairement les statistiques du personnage tel que l’attaque, la défense ou même de se soigner.

Techniques comme magies viennent donc s’ajouter aux attaques de bases durant les combats. Durant ces derniers, il ne suffira pas de bombarder les ennemis avec les plus gros sorts pour espérer les tuer, mais il faudra plutôt utiliser tout ce qui est à la disposition du personnage, et même changer de personnage durant les rencontres.

En effet, les ennemis ont leurs forces et faiblesses propres, mais aussi des sorts/attaques différentes, qui demandent de s’adapter à ces derniers. Une fois un combat fini, l’on a droit à un écran récapitulatif, avec les objets récupérés, le temps qu’a duré le combat, les combos, etc. avec, à la fin, une note. Ceux connaissant la série des Tales Of s’y retrouveront sans problème !

Petit bémol pour les combats, c’est la caméra ! (encore et toujours elle dans les jeux !) Suivant les environnements, la caméra est parfois très capricieuse, voire se bloque dans le décor, ce qui fait que l’on ne voit plus rien du combat. Cela arrive particulièrement souvent dans les endroits avec peu d’espace ou bien chargé en décors (dans un camp, par exemple).

Que ça soit les techniques comme la magie, ces derniers doivent être appris. En effet, durant l’aventure, il est possible de récupérer de différentes manières des « disciplines », dans des coffres, auprès de marchands ou bien en effectuant des quêtes. Une fois une discipline d’équipée sur un personnage, ce dernier aura accès au sort ou à la technique en question.

Toutefois, il faudra l’utiliser durant les combats afin de définitivement l’apprendre sinon, en changeant de discipline avant de l’avoir apprise, le personnage perdra la technique/le sort en question et ne pourra plus l’utiliser.

Le jeu propose bien évidemment une quête principale, mais aussi des quêtes secondaires et également des contrats.

La quête principale est une quête principale tout ce qu’il y a de plus standard. 😀 il en va de même pour les quêtes secondaires. Les contrats quant à eux, demanderont d’affronter des ennemis assez puissants et coriaces qui mettront les compétences du joueur à l’épreuve !

Graphisme et bande-son

Le jeu possède une belle patte graphique, les dessins sont vraiment très beaux, les monstres et personnages sont également très bien détaillés. Du côté des décors, même si ces derniers sont variés, il y a toutefois souvent de la redondance, notamment dans les décors d’une même zone.

Du côté de la bande-son, la musique est vraiment agréable à écouter. Les musiques et mélodies collent parfaitement à l’univers et ne deviennent pas énervantes à force d’être entendues, comme c’est souvent le cas dans d’autres jeux.

Le jeu possède des doublages anglais, mais aucun doublage français. Mais il est possible de télécharger un DLC (gratuit) appelé « Maherian Language Pack », qui propose les doublages dans la langue inventé du jeu (une langue inventée, qui s’inspire principalement du japonais, swahili et français) la langue en elle-même est « belle » et agréable à écouter.

Toutefois, je trouve que les doublages ne collent pas très bien aux textes. C’est difficile à expliquer, mais, par exemple, on peut avoir un dialogue d’une vingtaine de mots, mais le doublage n'en comportera que 2-3.

Conclusion

Le jeu est vraiment très bon. C’est un jeu à petit budget et cela se ressent à certains moments, comme durant l’exploration avec notamment quelques soucis de collisions, mais le reste est vraiment très bon. Les combats sont beaucoup plus techniques qu’ils ne semblent l’être et passer la « zone tuto » (qui dure tout de même une petite poignée d’heures), c’est un véritable bonheur !

Du côté de la durée de vie, je n’ai pas encore terminé le jeu, mais j’ai déjà une vingtaine d’heures de jeu et j’ai passé environ 10 h dans la zone tutoriel. La durée de vie pour terminer le jeu à 100 % tourne aux alentours d’une soixantaine d’heures, ce qui est plus qu’honorable !