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Faeria Tales – Un TCG innovant à découvrir

Lorsque j'ai entendu parler pour la première fois de Faeria, je dois l'avouer, j'ai immédiatement pensé retrouver un nouveau clone d'HearthStone. Mais, comme nous aimons dire chez nous, il faut laisser sa chance au produit ! Et je n'ai pas regretté !

Tout a débuté par la passion de deux hommes, Jean-Michel Vilain et Martin Pierlot, qui ont commencé à travailler sur un petit projet annexe jusqu'à finalement s'y consacrer totalement depuis 2013 grâce à une campagne Kickstarter réussie et à des fonds publics belges. Pour répondre au mieux aux attentes, et évoluer avec le marché et les attentes des investisseurs, les objectifs changent et le jeu initialement prévu sur Flash passe sous Unity, s'offrant ainsi le support de plusieurs plateformes. Le jeu tient clairement son inspiration première des jeux de cartes (TCG) et notamment de l'indétrônable Magic mais d'autres concepts viennent renouveler le genre dont le plateau vivant où les deux joueurs redéfinissent le plateau au fur et à mesure que le jeu progresse.

Après cette lecture instructive du kit de presse, je débute ma première partie et suis immédiatement sous le charme des graphismes agréables et de l'ambiance conte de fée. Une petite étincelle m'emmène jusqu'au tutoriel où je suis les conseils avisés de Fugoro, un homme-grenouille qui est mon guide dans cette quête initiatique. Avec surprise, je ne pose pas en premier une carte, mais je place des blocs de construction sur le plateau et je comprends alors ce qu'ils voulaient dire par "plateau vivant". Initialement, le plateau est vide et chaque camp construit son chemin jusqu'à l'ennemi et ses serviteurs.

Cela est d'autant plus stratégique avec la présence des puits de faeria qui génèrent de la mana à chaque tour, une bulle récupérable par n'importe quel serviteur sur une case adjacente. Il y a ainsi quatre puits, donc quatre emplacements à potentiellement occuper en mettant à côté des serviteurs. Sur le plateau, il y a également des terrains spéciaux à gérer, nécessaires pour invoquer des serviteurs spéciaux (les ours aiment la forêt, les poissons l'eau et les infernaux le feu pour ne citer que quelques exemples) mais ces terrains spéciaux sont plus chers. Ainsi, chaque tour, il est possible de construire un terrain spécial (forêt, désert, eau ou montagne), deux terrains normaux, de piocher une carte ou de gagner 1 faeria. Il faut donc choisir avec soin ce qui est le plus adapté à la situation.

Puis vient l'habituel coût des cartes : coût en faeria (mana), valeur d'attaque et valeur de vie. Comme dans tout jeu de carte, lorsqu'il y a opposition, cela se joue entre l'attaque de la carte posée et la vie de la carte opposée. Pour pouvoir attaquer, après un tour de latence (sauf cas spécial), les créatures doivent être à proximité de la carte ennemie, ce qui doit être réfléchi en posant intelligemment les tuiles sur le plateau pour être en mesure d'attaquer et se défendre.

Une bonne chose, les points de faeria non utilisés durant un tour sont conservés pour le tour prochain. Ainsi, il est possible de cumuler ses points jusqu'à en avoir suffisamment pour jouer de grosses cartes au coût élevé (dans un jeu classique de TCG, il est du coup impossible de sortir une carte ayant un coût de 9 avant un certain nombre de tours). Sans oublier les points récoltés dans les puits plus les éventuels bonus donnés par différentes cartes spéciales.

Car oui, bien sûr, des cartes ont des pouvoirs spéciaux, comme celles avec célérité qui se posent, attaquent et se déplacent dans le même tour ou celles avec provocation qui doivent être attaquées prioritairement par toute carte adjacente. Il y a des cartes d'événements, qui effectuent leurs actions, puis disparaissent (comme par exemple infliger 1 point de dégâts). En carte bien vicieuse, je n'ai vraiment pas aimer celle qui m'a déplacé l'une de mes tuiles ou encore le serviteur qui saute !

 

Le jeu est complété par toutes les fonctionnalités classiques des TCG avec une gestion des decks (enregistrement de 30 cartes) et l'artisanat (désenchantement de cartes, permettant d'obtenir des Memoria pour créer de nouvelles cartes). Des decks pré-déterminés sont débloqués au fur et à mesure de l'avancée dans l'aventure solo. Après le débutant vert (=forêt), il y a le débutant rouge (=feu) puis le débutant bleu (=eau) !

 

Il y a bien sûr la gestion du profil et des amis avec tous ses éléments cosmétiques à débloquer : avatar, orbe, dos de carte et puits...

Car oui, forcément, jeu gratuit oblige, il y a une boutique permettant d’acheter des objets contre de l’or (à obtenir en jouant des parties) et des gemmes. Il y a notamment à l’achat les coffres de combat (qui contiennent 5 nouvelles cartes) et les coffres mythiques (qui contiennent des objets mythiques).

En guise de conclusion, pour résumer Faeria en quelques points :

  • plus de 22 heures de jeu pour la campagne solo
  • 300 cartes uniques
  • de nombreux modes : entraînement, solo (JcE avec des niveaux classiques, mais également des puzzles où faut réussir à terminer un ennemi en un tour seulement), combat (JcJ en casual ou en classé), Pandora
  • support cross-plateforme total
  • fonctionnalités pour les tournois avec notamment un mode spectateur
  • gestion des amis (liste d’amis et possibilité de défier un ami)
  • boutique en jeu : Battle Chests, quêtes solo, cosmétiques
  • un futur ajout de contenu prévu cet été, Adventure Pouch: Oversky

Gratuit, Faeria est un jeu divertissant qui ne révolutionne pas totalement le genre des TCG, mais apporte une note nouvelle bienvenue. J’ai vraiment bien aimé et si vous cherchez une alternative à HearthStone, alors vous devriez vraiment tester. C’est gratuit et disponible à la fois sur Steam et sur votre mobile iOS (prochainement sur Android) !

En plus, on a des clés pour obtenir des bonus !

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