The Exiled – La vallée abandonnée vous attend

Nous suivons depuis un moment ce jeu autrefois appelé Das Tal, désormais connu sous la dénomination de The Exiled. Nous discutions avec son développeur notamment lors de la dernière gamescom. Le temps est aujourd’hui venu d’accompagner le MMO JcJ dans sa phase la plus critique, le lancement en accès anticipé sur Steam !

Le jeu est particulier dans le sens où les mondes sont temporaires et sous une menace constante. Ainsi, j’espère que vous n’êtes pas du genre à trop vous attacher à votre personnage, car un jour où l’autre, la mort le frappera (après quelques semaines à quelques mois). Chaque monde, chaque serveur, est accessible à des milliers de joueurs (2000 si tout se passe comme prévu) qui doivent ensemble s’assurer que la menace ennemie est repoussée. Pour mieux y arriver, il y a la possibilité de créer des clans, des guildes, pour être plus forts, créer des campements et se défendre. Car les autres joueurs ne sont pas tous des amis dans la vallée où le Joueur contre Joueur est libre.

Rien n’est jamais acquis, tout butin dans l’inventaire de notre personnage, tout campement d’un clan, est en danger en cas de défaite contre un autre joueur. Le jeu est cependant conçu pour donner une chance raisonnable aux joueurs débutants de ne pas tout perdre, offrant à tous la possibilité de s’amuser dans un environnement au risque contrôlé.

En avant-première, j’ai pu jouer quelques jours avant ce lancement, sur des mondes quasi vides, me permettant de visiter sans aucune menace. Ce qui est plutôt sympa, car les développeurs n’ont encore pas une fois prévu de statut « journaliste » avec immunité pour prendre des photos en paix ! Ainsi, lorsqu’on débute dans The Exiled après avoir créé son personnage et choisi quelques options, on débarque dans un petit tutoriel. Le personnage se dirige avec les touches du clavier WASD (il faudra pour ça changer son clavier en QWERTY ou alors passer par les options, toutes les touches étant configurables), en sachant que le personnage se dirige systématiquement dans la direction de la souris (et pourra donc nous tourner le dos si l’on désire).

Un mur permet de tester les premières attaques qui se lancent de base en cliquant avec le clic gauche. Un peu plus tard, d’autres attaques sont débloquées et se lancent avec les touches à proximité Q, E, R et F. Pour récupérer du butin ou interagir avec des éléments, c’est la touche Espace.

Les commandes surprennent un peu au début, mais très vite cela se révèle efficace et agréable. En sachant que les attaques touchent tout le monde, ennemi comme ami. Ainsi, lorsqu’il faut protéger un endroit, j’ai compris, un peu trop tard d’ailleurs, que mes attaques détruisaient le point et que je me suis fait perdre moi-même. Bon, à charge de revanche, et c’est certainement mieux de l’apprendre maintenant que plus tard avec des alliés joueurs !

Autre particularité, la possibilité de se cacher dans la végétation pour sortir de la zone de vue des monstres. C’est très amusant et plutôt rigolo de voir les ennemis gérés par l’IA errer bêtement à ma recherche alors que je suis pourtant toute proche ! Je me rappelle également que le développeur m’avait dit que les ennemis suivaient les traces sur certains terrains (comme la neige).

Ensuite, j’ai été rapidement bloquée, n’ayant pas de clans, et pas d’autres joueurs pour m’aider à faire des dons pour pouvoir progresser et créer des bâtiments (ou un pont comme sur la capture à droite). Totalement sandbox, le jeu ne propose aucune quête, juste des propositions de tâches à accomplir, sorte d’extension du tutoriel pour aiguiller le joueur perdu (affichées sur la droite de l’écran). Tout le reste appartient ensuite aux joueurs.

Vraiment prometteur, avec des graphismes agréables et une mécanique de jeu originale, The Exiled a tout pour plaire. La grande question maintenant vient de la communauté. Car c’est également la faiblesse d’un tel titre qui se base exclusivement sur la bonne volonté des joueurs à respecter les règles. Aurons-nous des clans impliqués capables de faire survivre les serveurs et les animer ? Ou au contraire le manque de population entraînera-t-t-il des soucis récurrents ? Impossible à dire mais, si vous aimez le JcJ et n’avez pas peur d’un nouveau défi avec vos amis, alors suivez avec attention ce jeu et pourquoi ne pas vous lancer dès maintenant ? Vous pouvez jouer gratuitement pendant 7 jours, puis investir ensuite dans le premier pack qui est disponible à 19,99 € seulement (sans autre coût d’abonnement).