Ghost 1.0 – Vers l’infini et au-delà !
Ghost 1.0 est un metroidvania (un jeu d’action-aventure avec le gameplay mêlant la série des Metroid et Castlevania) édité et développé par @unepic_fran à qui l’on doit déjà... Unepic !
Ghost 1.0 nous met aux commandes de Ghost, une mystérieuse agente qui travaille en freelance et a la capacité de pirater n’importe quel système. Engagée par deux hackers pour dévoiler les noirs secrets d’une des plus grandes sociétés du monde, les trois compagnons vont s’allier afin d’infiltrer une station spatiale. Ladite station fonctionne de manière entièrement autonome et possède un système de sécurité composé du plus puissant arsenal existant. Tourelles, pièges, système de détection, robot de guerre ne sont que quelques exemples des embûches qui se mettront sur la route de Ghost.
Si vous avez joué à Unepic, vous ne serez pas dépaysé par l’ambiance qui se dégage de Ghost 1.0. L’histoire est remplie de références, d’humours, de blagues, situations cocasses et autres délires du genre.
Sans rentrer dans les détails afin de ne pas spoiler le scénario, ce dernier est bien ficelé et nous offre plusieurs surprises même si certaines sont (hélas) assez prévisibles. Toutefois, cela n’enlève pas le plaisir de parcourir l'histoire.
Le gameplay est classique pour ce type de jeu. On évolue dans un monde en 2D où il faudra détruire tout ce qui bouge, car tout ce qui bouge voudra faire pareil avec nous ! Pour cela, on possède de très nombreuses armes diverses et variées. Pistolet laser, lance-grenade, fusil à pompe, pistolet à rayon, disrupteur, et bien d’autres. En plus de cela, de nombreux objets et powerups viendront s’y ajouter. Des objets comme des sondes qui vous apporteront divers soutiens (attaque les ennemis, bloquent les tirs, etc.)
Les powerups quant à eux octroieront de nouvelles capacités (ou bien amélioreront) de Ghost. Parmi ces derniers, on y retrouve la capacité de faire des doubles sauts, d’avoir un bouclier, de générer une onde de choc au moment de saut, tirer plusieurs projectiles, etc.
En plus de cela, on peut également trouver dans les niveaux des « améliorations ». Ces derniers, aussi appelés « geekerie » sont en fait des objets ajoutant ou modifiant des effets de manière « délirante », par exemple, en utilisant la geekerie « Moria », la carte se transformera et s’affichera comme c’était le cas des premiers jeux sous DOS (carte dessinée avec des tirets [-], étoiles [*] et autres signes du genre). Une autre geekerie transformera les cubes (servant de monnaie) en pingouin Linux, etc.
En parlant de monnaie, durant l’aventure on rencontrera des robots marchands qui nous permettent d’acheter de nombreux objets, amélioration et même des armes (suivant le mode de jeu).
Durant l’aventure, on gagnera également des points de compétences que l’on pourra répartir dans 4 catégories, ou plutôt, personnages :
- Corps : qui permet d’améliorer votre personnage.
- Boogan : qui permet d’améliorer les objets, taux d’obtention, etc.
- Jacker : qui permet d’avoir des bonus et avantages durant le jeu, comme le piratage des robots et tourelles ennemis, couper les alarmes, etc.
- Ghost : qui permet d’améliorer les possibilités de votre forme fantôme numérique.
- Nakamura : la station qui permet d’améliorer tout ce qui touche à la station et pouvant réduire ou augmenter la difficulté du jeu (ajouter des niveaux d’alarmes, réduire les prix des marchands, faire apparaître des ennemis plus puissants, etc.).
Le monde du jeu est assez grand. Comme pour Unepic, on doit explorer et avancer dans de nombreux lieux, mais dans un ordre précis, car il faudra bien souvent trouver de quoi débloquer les portes pour accéder aux nouveaux lieux. Toutefois, si l’on souhaite boucler le jeu à 100 %, il faudra retourner dans les anciennes salles, car beaucoup regorge de zones secrètes que l’on ne peut pas atteindre dès le début. Chaque zone propose des ennemis et un environnement différents, chacun possédant des pièges et spécificités précises.
Du côté des modes de jeu et de la difficulté, on est bien servi. Il existe deux modes de jeu : survie et classique.
Le mode « classique » est le mode de jeu « par défaut », on avance dans l’aventure en débloquant petit à petit des armes de plus en plus puissantes, des bonus, etc. Lorsque le personnage meurt, il retourne au point de sauvegarde en conservant tout ce qu’il a obtenu.
Le mode « survie » quant à lui est plus fun. On possède l’arme de base par défaut, mais les autres armes/powerup/,etc ne s’obtiennent pas dans des lieux précis ou sur les boss comme dans le mode classique, mais peuvent s’obtenir n’importe où et n’importe comment : dans une simple caisse, sur un ennemi « de base », etc. Toutefois, lorsque le personnage est tué, tout ce que l’on a ramassé disparaît et l’on recommence « toute nue » (avec seulement l’arme de base, sans powerup ni rien). Et tout ce que l’on a obtenu doit à nouveau se récupérer, mais évidemment, ils ne sont pas au même endroit !
Une fois le mode de jeu choisi, on a accès aux modes de difficultés qui sont aux nombres de trois : facile - moyen - difficile. Ce qui change principalement est la puissance et le nombre des ennemis et des boss évidemment, mais également le nombre d’objets requis pour réaliser les quêtes.
Conclusion
J’ai vraiment adoré Ghost 1.0. J’y ai retrouvé la même ambiance que dans Unepic, quoiqu’elle est peu plus « légère » et « tout public » (l’humour d’Unepic tourne souvent autour des parties génitales). Le jeu prend environ une petite dizaine d’heures pour terminer le scénario, mais il faudra compter beaucoup plus si l’on souhaite le terminer à 100 %. Toutefois même s’il faut compter au moins 20-30 h pour finir le jeu à 100 % (tous les succès) il est dommage que le scénario, lui, se termine assez vite.
Mais si vous avez aimé Unepic, sautez immédiatement le pas ! Si vous aimez les jeux du type metroidvania, sautez également le pas ! Il serait dommage de se priver de cette petite perle, surtout qu’il coûte (hors promo) seulement 12,99 € !
- L’humour omniprésent
- L’ambiance
- Le scénario
- Le gameplay
- Histoire qui se termine un chouia trop vite (~10 h)
- Rejouabilité limité
Et si vous n'êtes pas convaincu, regardez ce trailer qui met immédiatement dans l'ambiance !