Transport Fever – Aperçu d’un magnat des transports

Transport Fever est un jeu de gestion et simulation sorti le 8 novembre 2016, développé par Urban Games et édité par Gambitious Digital Entertainment.

Transport Fever vous place dans la peau d’un directeur des transports qui devra s’occuper de construire, mettre en place et gérer tous les réseaux de transports, aussi bien terrestres, maritimes qu’aériens. Le jeu permet au joueur de parcourir toutes les grandes évolutions du transport en commençant aux années 1850 jusqu’à nos jours. Au programme, on a droit à la « totale », gares, aéroports, ports, train aux charbons, diesel, électrique, bateau à vapeur, avion biplace, commercial, transports de marchandises, etc. On atteint aisément la cinquantaine de véhicules et on peut en avoir énormément plus, car le jeu est compatible avec le workshop de Steam dans lequel on peut y récupérer de nombreuses créations de joueurs.

Dans Transport Fever, le joueur a accès à un jeu en « mode libre », mais également à deux campagnes, l’une se déroulant en Amérique et l’autre en Europe. Il y a au total 14 missions de campagnes très variées et longues à réaliser, notamment si l’on souhaite réussir tous les objectifs bonus.

La première mission, par exemple, nous amène à l’époque du Far West où l’on remplace notre regretté prédécesseur qui n’a pas réussi à tenir les délais. Le but de la mission est de relier différentes villes par un chemin de fer. Toutefois, de nombreux soucis vont se poser ! Dans un premier temps, le chemin de fer est bloqué par des terres indiennes avec lesquelles il faudra négocier une autorisation de passage, leur proposer de déménager sur de nouvelles terres ou bien les expulser de force.
En effet, pour chaque mission, il y a plusieurs possibilités pour résoudre le souci. Durant l’aventure, il peut également arriver plusieurs événements secondaires. Pour cette mission, des ouvriers ont décidé de se mettre en grève tant qu’ils n’avaient pas des outils de qualité, mais également, les Indiens (avec lesquelles j’ai négocié le droit de passage) m’ont parlé d’un lieu où il y a de l’or que je peux aller chercher, afin de gagner un peu plus de sous.

Du côté de la difficulté, le jeu est assez corsé. Même si dans la plupart des missions on débute avec un capital assez élevé, il fond comme neige au soleil dès que l’on commence à se développer. Il faut donc bien gérer les constructions. Par exemple, un tunnel coûte extrêmement cher et il peut être beaucoup plus rentable de contourner une montagne plutôt que de la traverser. Les transports ont également tous un prix différent.

Du côté des graphismes, les modèles (trains, bateaux et avions) sont très bien réalisés et détaillés. Le reste du jeu, sans être moche, est plus "quelconque" et "classique". Les bâtiments sont bien réalisés et détaillés, les personnages sont, quant à eux, très basiques, de même que les véhicules. Ces derniers (personnages et véhicules) ne servent qu’à donner vie aux villes et ne sont pas réellement d’importance. Le reste du décor (sol, forêts, eau, etc.) est également beau et c’est plaisant d’utiliser la caméra embarquée sur un moyen de transport et ainsi voir défiler les décors.

Côté son, même si le jeu possède quelques musiques, ce n’est en rien transcendant. Les musiques font beaucoup penser à de la musique d’ascenseur et ne marqueront absolument pas.

Conclusion

Transport Fever est un excellent jeu de gestion qui promet de très nombreuses heures de jeu. Assez facile à prendre en main, il est toutefois difficile du côté de la gestion. À l’heure actuelle, il existe encore malheureusement quelques petits soucis, les transports se bloquant parfois, n’effectuant pas les trajets prévus (ou bien ne recueillant pas les passagers/matière première).
Du côté traduction, le jeu est en français, mais plusieurs textes sont encore en allemand, ce qui est assez gênant lorsqu’il s’agit des objectifs de campagne. Même sans être le jeu de l’année, si vous aimez les jeux de gestions et de simulation, je vous le conseille !