Crazy Machines 3 – Aperçu de la physique

Crazy Machines 3, qui est développé par Fakt Software et édité par Daedalic Entertainment, est le dernier jeu en date de la série Crazy Machines qui comporte déjà 6 opus et une dizaine de DLC.

Crazy Machines 3 est un jeu de puzzle basé essentiellement sur la physique. Le jeu nous propose 80 niveaux répartis en 12 catégories, elles-mêmes réparties en 5 niveaux de difficulté.

Les premiers niveaux servent de tutoriel est sont extrêmement simples et rapides à réaliser. Il suffira, la plupart du temps, de seulement placer un ou deux objets à un endroit assez clairement reconnaissable et lancer le puzzle pour le voir se résoudre. Par exemple, avoir un simple domino et voir un espace dans une rangée de dominos sur le puzzle.

Mais par la suite, les niveaux deviendront de plus en plus complexes et au fur et à mesure que l’on avance dans les catégories, on y découvre une nouvelle mécanique et de nouveaux objets/instruments qui s’incorporeront dans les puzzles et pourront se combiner avec ceux que l’on a découverts précédemment.
Il faudra souvent combiner plusieurs de ces mécanismes pour résoudre des puzzles qui seront, bien évidemment, de plus en plus difficiles. Alors que les premiers niveaux utilisent uniquement la physique de base (un objet poussé dans le vide va tomber.), on retrouvera par la suite l’apesanteur, l’inversion de gravité, les lasers, la lumière, l’électricité, le vent, les aimants, etc. rendant les puzzles vraiment complexes à réaliser.

Pour réaliser les puzzles, on a à notre disposition plusieurs objets bien définis pour chacun d’entre eux. Les objets sont très variés et le jeu en possède un peu plus de 200. On y retrouve, par exemple, des minuteurs pouvant retarder le démarrage d’un appareil électrique. Ou encore des ventilateurs, des « poings » qui permettent de pousser un objet dès qu’ils sont activés, des lasers et des récepteurs laser pouvant activer un objet relié à ce dernier dès qu’un laser l’atteint. On retrouve également des objets plus classiques et basiques, comme un simple domino, une planche en bois, une caisse, des engrenages et j’en passe. Mais aussi des objets moins « communs », comme des cubes de verre, reflétant les rayons lasers dans des directions diverses et variées, des bâtons de dynamites, des bobines qui génèrent un arc électrique, attirant à elle tout objet métallique, des voitures téléguidées, des fusées, des théières, etc.

La difficulté et complexité des niveaux va donc en grandissant au fur et à mesure. Toutefois, la force du jeu ne vient pas des 80 niveaux de bases, qui nous occuperont 3-4 heures seulement, mais du workshop. En effet, le jeu possède son propre éditeur de niveau, extrêmement facile d’accès, et qui permet à tout le monde de créer ses niveaux pour ensuite les partager sur le workshop de Steam. À l’heure où je rédige ces quelques lignes, le jeu est sorti depuis un peu moins d’une semaine et on peut déjà y trouver un peu plus de 180 niveaux créés par la communauté. Ces derniers sont très facilement (et rapidement) récupérables en passant directement en jeu. Il n’est donc pas nécessaire, comme pour beaucoup de jeu, de quitter ce dernier, télécharger le niveau et relancer le jeu. Tout ce fait automatiquement via la page d’accueil du jeu. On y retrouve même les « dernières créations de la communauté » en page d’accueil.

En plus des niveaux, le jeu permet aussi de créer ses propres objets, ajoutant encore plus de possibilités et de jouabilité que ce qui est présent de base dans le jeu ! Et cela promet de nombreuses heures de jeu supplémentaires.

Et fort heureusement qu’il existe le créateur de niveau et d’objets, car, malheureusement, les niveaux proposés « de base » sont assez simples une fois que l’on a compris ce qu’il fallait faire. En effet, le niveau nous donne, de lui-même, tous les objets à utiliser dans ce dernier et au final, rares sont les niveaux qui peuvent être réalisés de plusieurs manières. Tous les objets fournis sont à utiliser et n’ont, en clair, qu’un seul et unique emplacement possible et le jeu « bloque » les autres possibilités. Par exemple, si l’on possède plusieurs engrenages de différentes tailles pour réaliser le niveau, on ne peut les placer qu’à un endroit bien précis pour qu’ils s’emboîtent tous et activer le mécanisme. Si l’on ne place pas le bon engrenage au bon endroit, soit cela n’active pas le mécanisme (quel que soit la façon dont on s’y prend) soit on ne peut pas lancer la résolution du puzzle, car le jeu nous indiquera qu’un objet ne peut pas être placé à cet endroit. C’est un peu, personnellement, le point noir que je retiens du jeu. Déjà que les niveaux, même les derniers, sont relativement simples à réaliser dès lors que l’on a compris ce qu’il fallait faire, le fait qu’il n’y ait pratiquement aucune manière de réaliser le niveau autrement que celle prévue par les développeurs, casse un peu le truc. Cela est encore plus flagrant dans les niveaux où la résolution dépend d’un placement à la case près.

En dehors de cela, et même si ce n’est absolument pas un point important dans un jeu de ce genre, les graphismes sont beaux et les effets de lumières/souffles/poussières/explosion sont très bien réalisés. Du côté de la bande-son, cela ne marquera absolument personne, le jeu ayant une bande-son de musiques d’ascenseur. Personnellement, j’ai coupé la musique du jeu afin de mettre la mienne en arrière-plan tellement la musique est vraiment anecdotique. Mais là encore, comme pour les graphismes et même si elle a le mérite d’être présente, la musique n’est vraiment pas l’intérêt de ce genre de jeu.

Conclusion

J’aime beaucoup les jeux de puzzles et d’énigmes et Crazy Machine 3 est très intéressant à ce niveau. Le jeu ne marquera pas dans sa difficulté, sauf si vous vous tournez vers les créations de la communauté. Les missions de base du jeu faisant finalement plus penser à un énorme tutoriel pour les créations des joueurs. Toutefois, si vous aimez les jeux de puzzle, je vous le recommande.