Crush Your Enemies – Aperçu pour la sortie !
Crush Your Enemies est un jeu d’action-stratégie qui met le joueur dans la peau d’un brutal, vulgaire et sauvage viking qui souhaite en découdre et conquérir tous les villages et châteaux sur son chemin !
En accès anticipé durant plusieurs mois (dont un premier aperçu est disponible sur Game-Guide), Crush Your Enemies est enfin disponible depuis le 13 juillet 2016.
Dans le monde de Crush Your Enemies, le joueur est au pouvoir d’une bande de barbares bouseux, ivres, vulgaires et odieux qui veulent... Et bien... Tout raser sur leur passage et boire de la bière ! Le but du jeu est simple : écraser vos ennemis ! L’histoire est... En fait c’est juste ça. Cette dernière n’est vraiment là que pour justifier le massacre des ennemis et rien d’autre. Les dialogues sont assez comiques et décalés même si (en ce qui me concerne) je trouve que le côté vulgaire devient assez lourd après quelques heures de jeu. Lire une ou deux fois des propos du style « Je vais déposer mes cou*lles sur ton trône » ou encore « ces culs terreux doivent ba*ser comme des lapins. - Ils ne ba*sent pas, ils recrutent » ça passe, mais voir ce genre de message dans la majorité des dialogues devient assez lourd à la longue (tout du moins, en ce qui me concerne, cela dépend de chacun.)
Côté gameplay, le joueur contrôle donc des hordes de barbares et devra remplir un ou plusieurs objectifs principaux afin de réussir une mission et des objectifs secondaires sont également présents dans chaque partie. Les objectifs sont assez variés, mais relativement répétitifs à la longue, ce qui est plutôt compréhensible au vu du nombre assez conséquent de missions (plus de 70) cela va de l’objectif qui demande de tuer tous les ennemis, en passant à celui qui demande au joueur de survivre un certain nombre de temps à des objectifs un peu plus complexes (vaincre les ennemis, mais en possédant d’abord tous les bâtiments ennemis ou bien en ayant des unités dans certains bâtiments précis au moment de la victoire).
Aux premiers abords, le jeu semble être simpliste, mais devient très complexe au fur et à mesure que l’on avance. Dans un premier temps, le joueur ne possède que des unités de base, des bouseux uniquement armés de leurs poings pour fracasser la tête des ennemis. Les premières missions seront donc très simples et demanderont, pour la plupart, de foncer dans le tas en rasant tout sur son passage. Toutefois, afin que les unités puissent avancer, il faut dans un premier temps contrôler les champs. Les champs peuvent vous appartenir, appartenir à l’ennemi ou bien être neutres. Pour se déplacer librement sur le terrain, il faudra avoir le contrôle des champs. Là où le jeu commence à devenir tactique, c’est qu’il est possible de « couper » une route à l’ennemi, transformant ainsi toute la partie non reliée aux champs ennemis en champ allié, ce qui obligera l’ennemi à reconquérir tous les champs s’il souhaite s’approcher de votre camp.
En dehors des déplacements, il existe également de nombreux bâtiments ayant des effets différents. Le bâtiment de base sert à recruter de nouvelles unités, à une vitesse qui diffère suivant le nombre d’unités déjà présentes dans le bâtiment. Plus il y a d’unités et plus le recrutement sera rapide, ce qui oblige à faire un choix, recruter rapidement, mais avoir peu ou pas du tout d’unités sur le terrain, recruter lentement, mais avoir beaucoup d’unités sur le terrain ou bien diviser ses forces. Si les premiers niveaux sont faciles, car la topographie oblige l’ennemi à passer assez près du bâtiment de recrutement, les niveaux plus élevés offriront de nombreux points de passages, camps ennemis, etc. rendant le choix entre recrutements/placement des unités assez techniques et tactiques.
Parmi les autres bâtiments principaux se trouvent les casernes. Il en existe plusieurs sortes permettant d’obtenir des unités avancées, telles que des barbares armées, des archers, etc. Contrairement au bâtiment de recrutement, les casernes ne créent pas de nouvelles unités, mais transforment les unités de base en unités avancées. Autre point important : si une unité avancée retourne sur un bâtiment de recrutement, ces dernières redeviennent de simple « bouseux » et il faudra renvoyer les unités sur une caserne afin de les transformer à nouveau.
Les derniers bâtiments et non des moindres dont je veux vous parler sont les bâtiments de défense. Ces derniers sont des tourelles capables d'attaquer à distance et pouvant faire de très gros dégâts. Pour les utiliser, il faut envoyer un groupe d'unité à l'intérieur pour en prendre le contrôle. À savoir que, plus il y a d'unité postées dans la tourelle, plus cette dernière fera des dégâts.
Tous ces bâtiments sont très utiles mais il faut savoir que les ennemis peuvent également les utiliser. Il est toutefois possible de détruire les bâtiments sous le contrôle ennemi afin de les reconstruire et de les avoir sous le contrôle du joueur. Et inversement bien évidemment.
Durant la partie, il est également possible d’utiliser des objets (à condition d’avoir débloqué le marchand). Ils apportent de nombreux avantages ou bonus, par exemple une augmentation temporaire des dégâts, de résistances ou même la possibilité de placer un campement n’importe où sur la carte afin de recruter quelques unités sans avoir à retourner au bâtiment de recrutement. Afin d’acheter ces avantages, il faudra pour cela prendre possession de villages, ces derniers octroyant de la bière (la monnaie du jeu) à chacune des victoires.
Conclusion
Pour ma part, j’avoue que Crush Your Enemies ne m’attirait pas vraiment au début mais, après quelques minutes de jeu, je n’ai pas réussi à m’en décrocher. Le jeu est simple dans sa réalisation et prise en main, mais devient assez complexe dans sa maîtrise. Le seul petit défaut que je lui trouve, même si ça n’en est pas forcément un suivant les gens, ce sont les dialogues qui sont assez vulgaires et crus. Le jeu offre plus de 70 niveaux et occupera pendant de très nombreuses heures (2 h de jeu = une quinzaine de niveaux).
Je le conseille fortement, surtout qu'il n'est qu'à une dizaine d'euros !
- Facile à prendre en main
- Stratégies diverses et variées
- L’humour du jeu
- Vulgarité (trop) présente