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SOS Studios : Cornerstone

Je vous propose de découvrir cette semaine un jeu aux graphismes atypiques, fortement inspiré par Dark Souls ou Zelda, qui nous embarque dans un monde ouvert qui met l'accent sur l'aventure, l'exploration et le combat : Cornerstone: The Song of Tyrim.

Cornerstone

 

Le royaume de Nygard va à sa parte depuis la disparition des guerriers vikings. À l'est, l'Empire Gou-Hai s'étend sous la direction de l'empereur Ju-Long. Son épouse bien-aimée l'impératrice Mei-ling est tombée gravement malade et Ju-Long remet la faute sur les Vikings. Des rumeurs proviennent du royaume occidental de Himalu, gouverné par la jeune Reine Soleil Zemitara, parlant de de sacrifices humains et de magie interdite. Les frères Muavi dans le sud, Mamba et Vasabi, fils du grand chef Jaja Muavi font face à la menace d'une guerre civile. Le désert de Mokaga est une terre sèche et aride, sans le commerce des Vikings, l'avenir de la tribu est incertain.

Les Vikings restants sont principalement constitués de femmes et d'enfants, ayant très peu de moyens de se défendre. Ils vivent sous la menace croissante de leurs ennemis, leur seul espoir de survie est le retour de plus en plus improbable des guerriers vikings. Tyrim vit sur l'île de Borjana avec sa mère Alma et ses cadets Vida et Birka. Son père est parti en expédition avec les hommes du village, laissant les aînés, les femmes et les enfants derrière mais personne ne sait où ils sont, car ils ont disparu depuis plusieurs années.

Cornerstone

Et c'est là que le jeu commence, nous incarnons ce jeune garçon qui veut partir à la recherche des homes du village ! Le monde est structuré comme Wind-Wake, avec une série d'îles reliées au sein d'un vaste océan. Le principale méthode de transport entre les îles est le bateau, complété par un mode rapide. Ce bateau n'est pas qu'un mode de transport, il a également un harpon, une banque et même un jardin pour se reposer et récupérer sa vie avec des graines.

Cornerstone encourage l'exploration permettant de découvrir des outils et des aptitudes utiles pour avancer. La progression du jeu n'est pas basée autour de l'augmentation des statistiques ou la collecte d'expérience. Elle est non linéaire, cela signifie que la plupart des régions sont accessibles dès le départ, mais si certaines sont au départ plus difficiles que d'autres sans l'équipement approprié (qui reste malgré tout secondaire).

Le combat est difficile et n'encourage pas le matraquage d'une touche. Chaque ennemi a un comportement unique, c'est à nous de découvrir et d'exploiter leurs faiblesses. L'environnement peut être un ennemi autant qu'un allié : champ de vision, pièges, espaces restreints, vue surélevée... Les ennemis peuvent également tirer partie de l'environnement en lançant des objets ou en démolissant des structures. Les monstres sont rarement seuls ou isolés, il vaut mieux avoir un plan pour engager le combat pour ne pas succomber !

Au delà des ennemis plus méchants les uns que les autres, nous pourrons également profiter :

  • de l'artisanat basé sur 4 éléments de base (bois, fer, laine et inflammable) qui peuvent être combinés
  • des quêtes qui embarquent un peu partout dans le monde. Les quêtes sont basées sur différentes activités : résoudre un puzzle, artisanat, jeu de plateforme tactique, voyage, interaction avec le monde (basée sur la physique)
  • de quelques puzzles. Les plus durs sont optionnels pour éviter de bloquer le joueur.

Côté graphisme, le studio veut émerveiller les joueurs dans une géométrie stylisée avec des textures simples et un rendu réaliste. Bien sûr, l'inspiration est directement tirée de la culture Viking. Le jeu est supporté par un petit studio suédois d'une dizaine de personnes. La campagne Kickstarter est pour eux l'occasion unique de finir le jeu à temps plein et de couvrir les différents frais pour la finalisation (licences, musique, marketing...).

Ils ont besoin de 30 000$ au minimum, même s'ils ont déjà des objectifs ambitieux jusqu'à 100 000$ ! Le jeu est proposé dès 5$, la version téléchargeable de Cornerstone: The Song of Tyrim. A 10$, on accède à la bêta et à la version DRM. A 15$ on est dans les crédits et les couples apprécieront la version à 25$ avec deux jeux.



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