Dreadnought – Premier aperçu de la bêta

Disponible en bêta fermée depuis le 29 avril, Dreadnought est un jeu d'action spatiale multijoueur à 5 contre 5. J'ai eu l'opportunité d'accéder à la bêta et de faire quelques parties.

Tout débute par la création du personnage. Il n'y a pour le moment pas beaucoup de possibilités au-delà du choix du sexe, avec environ trois options pour chaque : visages, couleurs de la tenue, chapeaux... J'opte pour un uniforme pourpre avec une casquette. A savoir qu'il est possible à tout moment de changer cette apparence sans aucun coût.

Le jeu me présente ensuite les bases via un tutoriel. Je suis dans l'espace dans un environnement neutre, avec comme objectif la destruction d'une cible. Le vaisseau se contrôle au clavier, les touches de direction ou l'habituel ZQSD. Pour tirer, il est important d'être à portée et cela se détermine grâce à la couleur du réticule :

• rouge : les dégâts seront maximum.
• jaune : l'effet sera moindre.

Je me promène un peu et abat mes premières cibles grâce au clic gauche, tout en zoomant avec le clic droit. Quatre capacités spécifiques sont disponibles, avec des délais de chargement divers. Dans le cas du vaisseau que j'ai actuellement, cela me permet d'infliger des dégâts supplémentaires avec les capacités une et deux. La troisième est un laser anti-missile, tandis que la quatrième amplifie l'armure.

Les deux jauges au milieu de l'écran montrent la vie (à gauche) et l'énergie (à droite). Les deux remontent automatiquement avec le temps et sont consommées respectivement en prenant des tirs ennemis ou en utilisant des capacités. Il est de plus possible d'utiliser l'énergie pour amplifier un aspect du vaisseau : la vitesse, le bouclier ou les armes.

Cinq vaisseaux sont disponibles pour le moment dans mon hangar, prêtés par un gentil marchand (d'où le préfixe "Trader"). Si vous n'avez pas envie de vous plonger dans les statistiques, deux jauges donnent les grandes lignes de chacun selon deux critères (vitesse et armure) et ils sont classés entre les rangs léger, medium et lourd. Il y a des vaisseaux plutôt équilibrés (Athos, Aion et Svarog), un tank qui met tout dans l'armure (Zmey) et un éclaireur qui au contraire fait de la vitesse son principal atout (Valcour).

L'arbre de personnalisation concerne la progression du personnage suivant différents axes : vaisseaux, armes et modules, officiers et apparence. Ainsi, à chaque rang gagné (il y a 25 rangs actuellement disponibles), je vais débloquer de nouvelles capacités. Bien entendu, étant encore débutante, je n'ai encore rien d'accessible !

Il est donc plus que temps de faire quelques matchs en cliquant sur ce bouton orange qui m'attire depuis un moment. Trois modes sont disponibles : Team Deathmatch (atteindre la limite de morts avant que l'ennemi ne le fasse), Team Elimination (survivre et éliminer l'équipe ennemie) et Training Match (environnement de test pour développer ses compétences). La stratégie est simple une fois en jeu peu importe le mode : tirer sur les autres et survivre le plus longtemps possible.

Suivant les vaisseaux, le combat est plus ou moins dynamique. Avec le petit Valcour, il faut éviter au maximum les autres vaisseaux pour survivre. Frapper et fuir. Alors qu'au contraire, le gros Zmey est lent, peu maniable, mais capable d'encaisser bien plus que les autres. La force tranquille !

Ayant récemment testé Fractured Space en compagnie des développeurs, je ne peux qu'être tentée de faire la comparaison entre ces deux jeux d'action de combat spatial. Sans aucun doute, ils se ressemblent beaucoup, autant dans les mécanismes, les graphismes que les modes de jeu. Dreadnought propose un jeu plus simple, plus bourrin, où il n'y a pas une grande stratégie à déployer pour gagner. Il suffit de tirer sur les autres vaisseaux ennemis pour les abattre et gagner (même si cela peut parfois se révéler moins facile à faire qu'à dire). La partie se déroule à proximité de planètes, offrant une plus grande diversité dans les environnements. Fractured Space lui nous propulse dans l'espace et intègre une plus grande dimension stratégique, où l'équipe doit réellement réfléchir aux points à attaquer et aux moyens d'exploiter les points faibles des ennemis. Dans les deux cas, ils proposent des combats spatiaux dynamiques, de gros vaisseaux impressionnants et des graphismes de qualité, le tout en free-to-play ! J'avoue avoir du mal à dire lequel je préfère, et je vous conseillerai donc de tester les deux pour vous faire votre avis !

Cependant, Dreadnought étant actuellement en bêta, il vous faudra acquérir un pack si vous désirez rejoindre le champ de bataille sans délai. Deux packs sont en vente, le Hunter Pack (9,99€) et le Mercenary Pack (39.99€). Vous pourrez ainsi obtenir des vaisseaux, de la monnaie virtuelle et des améliorations pour la progression.

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