LoL – Les Worlds 2015 à Paris

Ce week-end, Nazka et moi-même (Nisador) étions à Paris, au Dock Pullman, pour vivre durant deux journées l'événement League of Legends de ce mois d'octobre : les Worlds, c'est-à-dire les championnats du Monde de la saison 5.

Là, au Dock Pullman, 16 équipes du monde entier se retrouvent pendant 8 jours (du 1er au 4 octobre, puis du 8 au 11 octobre 2015) pour les phases de groupe. N'oubliez pas que vous pouvez suivre durant tout le mois d'octobre les résultats de la compétition dans notre résumé des Worlds 2015.

À notre entrée dans le hall, on tombe nez-à-nez avec la coupe qui sera brandie par les champions du monde à la fin du mois. Pas question d'y toucher cependant, mais rien n'empêche une petite photo avec !

Juste derrière, on aperçoit des cosplays avec notamment Leona et son skin PROJET qui a nécessité 100 heures de travail. Et hop, encore une petite photo (avec Diana en plus) ! Il y avait aussi Officier Vi et un Ezreal Pulsefire très réaliste. On a aussi croisé un cosplay de Bard !

D'ailleurs, ces zones dédiées aux photos ont permis aux commentateurs ou personnalités du milieu de prendre des photos avec les fans, entre deux parties. L'ami Didorrus a d'ailleurs littéralement carry Riot Quickshot, commentateur anglophone.

U Know what ? I carried @RiotQuickshot , that was easy and really cool. ( cc @Pandachouw @Mr_Nazka @Nisador ) cu soon pic.twitter.com/TmjcE9gcWt

— Didorrus (@Diidorrus) October 4, 2015

On continue dans le hall décoré des étendards des 16 équipes et on se dirige vers la boutique où des tonnes de produits dérivés nous attendent (on ne résistera pas aux vestes Worlds d'ailleurs). On remarque aussi quelques bornes où on peut commander des produits avec des réductions inédites et une livraison gratuite chez soi !

D'autres petits stands proposent un tatouage-décalcomanie du logo de notre équipe favorite, ou bien une étiquette avec notre champion préféré (quoi que tout le monde n'avait pas un nom de champion). Enfin, on pouvait aussi remplir une pancarte pour faire passer notre message aux joueurs (ou aux caméras).

Rentrons ensuite dans la partie principale du show, la scène. Avec une partie au sol et une partie dans des gradins, la salle accueillait des centaines de joueurs et de journalistes pour suivre les matchs. Le nombre de lumières est impressionnant mais permet vraiment de mettre en avant les joueurs et la scène. Lors des parties, les deux côtés de la salle sont plongés dans des teintes bleue et rouge, comme la Faille de l'Invocateur.

Je crois que les photos de la salle parlent d'elles-mêmes.

À notre place, on trouve un bracelet que l'on peut faire briller en bleu ou en rouge pour donner notre pronostic. Et avec ça, des tape-tape qui font de la lumière aussi !

Que vous dire au sujet de l'ambiance ? Le public français n'est pas le meilleur au monde pour rien et il le prouve encore une fois avec ces Worlds. Un problème technique dans la partie ? Pas de souci, 17 tours de Ola devraient faire l'affaire, sans compter la Marseillaise, chantée pour encourager les joueurs français présents à ces Mondiaux. Même si le public a clairement ses préférés, il reste fair-play et s'il y a une huée, les commentateurs ont vite fait de ramener le public dans ce qu'il sait faire de mieux, encourager !

Applaudissement, cris, chansons : nous en avons pris plein les oreilles !... Et nos cordes vocales sont encore en train de récupérer.

Côté presse, nous avons des places réservées qui donnent sur des écrans géants secondaires, ce qui permet de n'avoir aucun angle mort dans la salle. Nous avons aussi la possibilité d'aller mener des interviews (qui arrivent très bientôt !) et de voir les joueurs de très près : à moins d'un mètre de nous. Les joueurs restent cependant concentrés dans le tournoi et n'accordent pas des centaines d'interviews (ce qu'on comprend tout à fait !).

L'avis de Nisador : Globalement, c'est dur de faire ressentir un tel événement. Il faut le vivre au moins une fois dans sa vie tellement c'est géant ! Riot est très proche des joueurs et l'organisation est propre. Il n'y a pas trop de monde par rapport à la capacité de la salle et cela permet de ne pas rester bloqués pendant des heures dans une foule pleine à craquer. Le seul détail à mon avis est que la zone presse n'était pas vraiment délimitée dans les tribunes (des sièges sont réservés) et que c'est dommage de voir Marc Merill (l'un des patrons de Riot Games) se faire refouler à cet endroit. Je n'ai qu'une seule envie, c'est d'y retourner !

L'avis de Nazka : Pour une première à un événement organisé par Riot Games, je dois dire que l'expérience est franchement concluante. L'organisation est au rendez-vous, avec l'envoi d'un digital booklet, petit fichier PDF bourré d'infos sur le déroulement du tournoi, les lieux et leurs accès, mais aussi et surtout une description de chaque équipe, leur style de jeu, accompagné d'une analyse individuelle sommaire de chaque joueur et de son parcours. Une mine d'or ! Une fois là-bas, l'ambiance est fantastique, on ne sait plus où donner de la tête. On mitraille, on vide la carte mémoire, on mitraille à nouveau, nouvelle vidange... Point de flash sur l'appareil photo, mais les lumières dans les yeux auront largement compensé. Le seul bémol est, comme le disait Nisador, la délimitation de la zone presse : n'importe qui y accédait, et des personnes qui auraient du pouvoir profiter de cet espace privilégié n'y ont pas eu réellement accès. Et comme Nisador, rien ne ferait plus plaisir que de renouveler l'expérience !