All-Star : interview de sOAZ et YellowStar

Ce que nous ne voyons pas beaucoup dans les streams, c'est l'envers du décor. Et cela s'applique aussi pour les All-Star ! Heureusement pour vous, j'ai pu me promener aux alentours de la scène et interviewer les deux français des Fnatic : le toplaner sOAZ et le support Yellowstar.

Game-Guide : Qu'avez vous pensé des All-Star ?
Soaz : Je pense que ça a été parfait, hormis les résultats *rire* Sinon le public a vraiment été super.

Entendez vous le public vous soutenir malgré votre casque ?
Soaz : Surtout quand tout le monde crie et tape des pieds, on entend et ça nous fait plaisir.

Redoutiez vous d'affronter les SKT T1 ? Vous aviez peur ou étiez-vous plutôt confiants ?
YellowStar : On part du fait que dans un tournoi, si on veut le gagner, on doit battre tout le monde. On avait eu un match contre eux hier, on avait donc eu un avant goût, on pensait vraiment que c’était faisable. Mais après ils avaient une composition d'équipe plus ou moins sérieuse. Aujourd'hui, on a vu que la différence de niveau était plutôt grande.

Pour vous, qui est le meilleur joueur de ces All-Star ?
Soaz : Tout au long du tournoi pour moi c'est Faker.

Est ce que votre famille vous a suivis jusqu’à Paris et vous soutient ?
Soaz : Pour ma part, ma mère est venue pour les All-Star. C'est la première fois qu'elle venait à un évènement depuis que je suis joueur pro, elle a vu ce qu’était un évènement de ce genre, elle était vraiment très contente.
YellowStar : Pour moi, c'est plus facile comme je viens de Paris. J'ai eu énormément de cousins, mon frère, mes parents et beaucoup d'amis. Ca m'a fait plaisir de les voir et de savoir qu’ils étaient là.

Comment se passent vos entraînements en général ?
Soaz : On a un planning pour savoir quand on s'entraine ou pas. On s'entraine de 13h à 21 h en faisant des pauses, ça dépend des autres équipes puis le soir, tout le monde fait ce qu'il veut, que ce soit de la solo queue, du stream ou encore regarder des séries.

Être devenu un joueur professionnel, est ce un rêve qui s'est accompli ?
YellowStar : C'est sûr, vu que je suis gamer depuis assez jeune. J'aurais jamais imaginé devenir joueur professionnel un jour, c'est un rêve qu'une passion se transforme en un job, on voyage partout dans le monde, énormément de gens viennent nous voir jouer et se déplacent de loin pour ça, ils nous demandent des autographes. C'est là qu'on se rend compte de l'ampleur que ça a pris.

Avez-vous des projets entre la fin des All-Star et la reprise des championnats du monde ?
YellowStar : On n'a pas vraiment de pause, le planning est assez chargé, le Summer Split (ndlr : la deuxième partie de la saison) reprend le 20 mai, ça nous laisse une dizaine de jours, sachant qu'on doit s’entraîner avant.