EoN : faire évoluer le genre MOBA
Dans une interview donnée à GameInformer, Scot Lane est revenu sur les jeux d'arènes et la façon dont End of Nations veut s'en démarquer. En effet, à première vue, les MOBA se ressemblent beaucoup : une vue isométrique, des minions stupides, des capacités actives et passives et des tourelles. Arriver sur ce marché déjà concurrentiel est un gros défi, il est impératif de savoir se démarquer pour attirer l'attention des joueurs.
End of Nations a commencé sa vie comme un jeu de stratégie en temps réel, avec de grandes ambitions multijoueurs. Depuis, le titre a subi une métamorphose. C'est devenu un MOBA mais il conserve son âme et apporte son lot de nouveautés :
Une chose qui nous rend différent, c'est que vous contrôlez vos minions. (...) L'idée de les contrôler est une évolution du genre, car il vous permet d'apporter plus de tactique au jeu.
En plus du contrôle direct des minions (ou unités dans End of Nations), on retrouve d'autres styles de cartes et donc de styles de jeu :
Nous avons une carte à trois voies, que nous allons tester dans l'alpha. Mais nous avons cherchons à changer le gameplay également. Nous avons des cartes qui sont plus ouvertes tout en restant symétrique, ce qui est essentiel pour un MOBA. Nous introduisons ce que nous appelons des points de victoire. Ce sont des endroits sur la carte que vous pouvez occuper et qui permettent d'accumuler des points de victoire.
Cela introduit des éléments typique des jeux de tir à la première personne tireur et du mode de capture de points. L'idée d'une grande victoire obtenue par la destruction de la base ennemie n'a pas disparu.
Vous devez tenir deux points pour abaisser le bouclier de l'ennemi, et alors qu'il est en panne, vous pouvez détruire leur base
Les personnages principaux dans End of Nations sont des machines. Des tanks, des méchas, des unités aériennes et des jeeps, offrant au choix du DPS ou de la vitesse. Mais est-ce que cela ne risque pas de rendre le lien avatar/joueur moins évident ?
Chaque machine a sa partie d'humanité. Ils ont tous une voix différente et ils parlent durant la bataille. Vous entendez leur voix et vous les adoptez. Si vous regardez nos mechas, ils semblent très humains. Si vous comparez avec League ou DotA, c'est très semblable. Ce sont des bipèdes, avec deux bras et certains ont même des capes.
Les unités sont également importantes pour se sentir à l'aise. Chaque classe de héros utilise différents types d'unités qui ont chacune leurs capacités uniques. Lorsque les joueurs gagnent des niveaux, plus d'unités peuvent être invoquées. Cela ajoute une nouvelle couche stratégique.
Un autre grand facteur de différenciation entre nous et les autres MOBAs est que nous vous permettons de changer de héros et de compagnies au milieu de la bataille.
Apprendre quand changer pour contrer les tactiques des adversaires va être nécessaire pour être compétitif dans End of Nations, et Trion veut s'assurer que les joueurs ont le temps d'apprendre à leur rythme.
Un problème, lorsqu'on débute dans le genre MOBA, c'est que la foule est notoirement difficile avec les nouveaux joueurs. Nous allons avoir des matchs contre des bots, ainsi que des missions en coopération, favorisant le jeu d'équipe sur des cartes contre l'intelligence artificielle.
Ces modes vont offrir différents objectifs originaux : défense et destruction de bases, capture de points et mêmes combats de boss.
Ce sont des options pour les gens qui veulent se lancer dans le genre, mais ne veulent pas subir la pression d'être dans une arène JcJ hautement compétitive. Ça offre une pause et un accès facilité, sans devoir refaire systématiquement la même carte contre des bots.
Actuellement en alpha, le jeu devrait passer en bêta afin la fin 2013.