WoW – Choix de soigneur en JcJ : le druide restauration
C'est une nouvelle série de cinq articles que nous débutons ici. Cette série est destinée aux débutants, en tout cas dans le JcJ de World of Warcraft, qui désireraient soigner leurs petits coéquipiers. Cette série a pour objectif de les aider dans le choix de la classe qu'ils aimeraient piloter. Je pense à ceux qui, par exemple, voudraient utiliser un sésame pour démarrer une nouvelle classe, ou bien ceux qui n'auront pratiqué jusque là le JcJ que de manière très sporadique et qui voudront s'y atteler de manière plus assidue. Pour ceux qui ont déjà un pied dans le JcJ, peut-être comprendrez vous mieux des classes que vous ne jouez pas et comment les affronter plus efficacement.
Ces articles n'auront pas pour but d'exposer la classe la plus puissante du moment, mais de guider les néophytes, en expliquant le style de jeu, de soin, de survie de chacun des cinq soigneurs, de décrire leurs atouts et leurs points faibles. La particularité de cette série par rapport aux deux précédentes sur les corps à corps et sur les classes à distance, réside dans le fait que nous parlerons uniquement de JcJ de groupe. Un soigneur n'ayant aucun intérêt à être pratiqué en 1 contre 1, chaque classe de dégâts disposant de moyens de régénération, il lui est impossible de tuer un adversaire seul, à équipement égal en tout cas.
La première classe aujourd'hui à l'honneur est le druide restauration.
Il est troll, il est worgen, il est tauren ou elfe de la nuit. Les pouvoirs et les ressources du druide lui sont conférés par la nature elle même à qui il est dévoué et à qui il consacre sa vie jours après jours. Dans sa spécialisation soin, ce sont les plantes, les arbres, la végétation qui lui viennent en aide pour faire parler leurs vertus médicinales.
La particularité du druide réside dans le fait que ses soins sont composés principalement de plusieurs sorts sur la durée (aussi appelés HoT comme Heal on Time). Il dispose aussi des métamorphoses dont bénéficient ses autres spécialisations ce qui le rend très polyvalent.
Ses points forts
Ses contrôles : le druide restauration a pour lui le très utile cyclone. Non dissipable, non cassable, sans temps de recharge. Il est un moyen de pression ou de temporisation très efficace. Un soigneur adverse devra constamment veiller à son positionnement pour tenter de l'éviter. De plus, il peut être utilisé après un Rugissement désorientant ou une Rossée puissante, le rendant difficilement esquivable. Il est d'autant plus imprévisible s'il est utilisé en association avec le talent Âme de la foret ou précédé du sort rapidité de la nature. Le druide restauration a également la possibilité de se transformer de temps à autres en félin lorsque la pression est faible et de monter ses points combos de manière à infliger un Estropier, A cela, nous pouvons ajouter Typhon qui pourra interrompre l'incantation d'un sort, projeter en contrebas ou bien Enchevêtrement de masse (ainsi que Sarments et Emprise de la nature ) ou encore Vortex d'Ursol qui seront vraiment efficaces contre les équipes de corps à corps notamment ceux avec une faible mobilité, comme les chevaliers de la mort par exemple. De plus, ses adversaires druides seront aussi sous la menace d'une hibernation s'ils ne sont pas assez réactifs pour changer de forme.
Sa mobilité : comme tout druide, les différentes métamorphoses sont un avantage très important dont dispose le soigneur. Ainsi, le simple fait de changer de forme le libère de tout ralentissement et immobilisation, lui offrantun échappatoire face aux corps à corps. Cela est d'autant plus appréciable lorsque l'on sait qu'il possède deux à trois sorts d’accélération, la célérité, la ruée rugissante et l'indispensable talent de niveau 15 transfert de bête. De plus, grâce à ses contrôles et immobilisations évoqués précédemment, un druide restauration bien maitrisé aura les moyens de se débarrasser d'une à deux classes de corps à corps en jouant avec le décor, d'aller incanter pour remonter sa vie, permettant à ses sorts de soin sur la durée de le maintenir en vie pendant ses déplacements. Certains s'amuseront même avec la charge sauvage à voler vers leurs champignons placés à un étage supérieur pour échapper à leurs assaillants, en champs de bataille comme Pics Jumeaux et Goulets des Chanteguerre ou en arène des tranchantes par exemple.
Son point faible
Ses difficultés face aux changements de cible : le druide possède quelques techniques pour éviter les grosses phases de dégâts sur soi comme sur ses alliés. La forme d'arbre de vie, si elle est choisie est efficace à niveau moyen et débutant, mais très manavore et très souvent contrée à plus haut niveau. Sinon, l'écorcefer pour réduire les dégâts et la protection cénarienne pour renforcer le soin, sont utilisables sur toute cible alliée. De plus, les sorts de soin sur la durée que sont récupération, fleur de vie, rétablissement, le passif graine de vie, l'effet de zone de prompte guérison, permettent de garder en vie la cible alliée en étant contrôlé.
Toutefois, disposer tous ces sorts nécessite une préparation et certaines de ces techniques ayant un temps de recharge, le druide éprouvera des difficultés face aux adversaires qui changeront souvent de cible. Réappliquer chacun de ces sorts est coûteux en mana. De plus, pour sa survie personnelle, le druide restauration ne dispose que de l'écorce (à glypher absolument) et de la puissance d'Ursoc (plus un sort conféré par la symbiose vraisemblablement). En cas de changement de cible de deux adversaires vers un druide qui n'aura pas au préalable placé des sorts de soins sur lui, il peut aisément rendre l'âme le temps d'un étourdissement et d'un silence. De la même façon, en arène 3 contre 3, si le druide subit un sort de contrôle et qu'il ne peut en sortir au moment où ses adversaires se mettent à changer de cible, la situation deviendra compliquée en particulier si un chaman ou un prêtre a auparavant dissipé les sorts de soin appliqués sur la cible.
Le druide restauration est une classe très polyvalente, elle possède beaucoup de facettes la rendant agréable à jouer, comme le camouflage, les lucioles pour empêcher la furtivité, les formes de vol et aquatiques instantanées en extérieur. Plein de petites choses qui, si utilisées à bon escient, au bon moment, peuvent permettre de prendre un avantage ou de se tirer d'une situation difficile. La classe est aussi excellente en terme de soins de groupe, en champs de bataille cotés par exemple, car elle peut placer ses HoT un peu partout et y ajouter croissance sauvage. Elle peut également toutes les six minutes, prendre le rôle d'une vraie classe à dégâts grâce au talent cœur de fauve qui la rendra dévastatrice et lui permettra de finir un adversaire bas en vie par exemple.
Cette polyvalence marque la différence entre un druide moyen et un excellent druide restauration. Jouer druide restauration ce n'est pas simplement se poser dans un coin et lancer ses soins, c'est se déplacer, changer de forme pour éviter une métamorphose, contrôler, anticiper les attaques de l'adversaire. C'est, en ce qui me concerne, la classe soin que je préfère pratiquer et avec laquelle je prends le plus de plaisir à évoluer malgré les nombreuses vocations de bûcheron qu'elle suscite.
Pour finir, voici chacun des sorts que vous pourrez obtenir, en spécialisation restauration grâce à la symbiose : Prêtre, Mage, Guerrier, Chasseur, Moine, Paladin, Chaman, Démoniste, Voleur, Chevalier de la mort.